Tensions à Dakar : Y en a marre sermonne Macky et son régime

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Tensions à Dakar : Y en a marre sermonne Macky et son régime
Tensions à Dakar : Y en a marre sermonne Macky et son régime

Africa-Press – Senegal. Le Sénégal a failli basculer à nouveau dans la violence, hier, suite à la convocation avortée de Barthélemy Dias, dans le cadre du procès en appel sur la mort de Ndiaga Diouf.

Malgré le renvoi de l’audience au 1er décembre prochain, Dakar a été le théâtre d’affrontements entre leaders et militants de l’opposition et forces de l’ordre, au cours desquels Ousmane Sonko, Barthélemy Dias et Malick Gackou ont été arrêtés, puis relâchés plus tard dans la soirée.

Une situation qui a failli rameuter les démons des événements de mars dernier et que déplore le mouvement Y en a marre.

Dans un communiqué, Aliou Sané et Cie ont sermonné Macky Sall et son régime qui, selon eux, n’ont «pas tiré toutes les leçons de ces douloureux événements».

«Le Sénégal a frôlé, hier, une situation de chaos identique ou pire que celle traversée au mois de mars dernier. C’est à croire que le régime du président Macky Sall n’a pas tiré toutes les leçons de ces douloureux événements, à l’issue desquels le peuple pleure encore ses 14 martyrs», constate Y en a marre pour le déplorer.

«Par les actes de violence inouïe perpétrés sur des citoyens suivis de la brutalisation et l’arrestation injustifiée des leaders de l’opposition Barthélémy Dias, Ousmane Sonko, Malick Gakou, le régime de Macky Sall semble déterminé à porter un coup de grâce à notre démocratie qui a déjà beaucoup souffert depuis son accession au pouvoir», souligne le mouvement.

Le maintien en détention de ces derniers, renseignent Aliou Sané et Cie, «allait plonger le pays tout entier dans un cycle de violence que l’Etat lui-même aurait engendré et dont les conséquences auraient pu être dévastatrices pour le pays. Car aucun citoyen sénégalais épris de démocratie et de justice n’aurait accepté ce pas vers l’enterrement annoncé de l’opposition politique».

Dans cette note aux allures de remontrances, Y en a marre «rappelle au président Macky Sall que la stabilité du pays relève en premier de sa responsabilité».

Par conséquent, indique-t-il, «préserver cette stabilité dans le contexte actuel, c’est garantir la tenue d’élections locales libres et transparentes le 23 janvier 2022, avec la pleine participation des différents candidats investis par l’opposition comme le pouvoir».

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