Africa-Press – Senegal. Face aux tensions perceptibles entre le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko, Mafary Ndiaye, responsable politique du PRP à Touba, appelle à l’apaisement et à la concertation. Dans une déclaration publiée ce week-end, il exhorte les deux dirigeants à privilégier l’intérêt supérieur de la nation.
Dans sa déclaration adressée aux patriotes du Pastef, Mafary Ndiaye souligne le devoir impérieux de préserver la stabilité et de renforcer la cohésion nationale dans le contexte politique actuel.
Le responsable politique reconnaît que la situation entre le chef de l’État et son Premier ministre suscite des débats et des inquiétudes légitimes au sein de la population. Toutefois, il rappelle un fait fondamental: ces deux hommes ont été portés au pouvoir par un même peuple, animé par un espoir commun de bâtir un Sénégal plus juste, plus souverain et plus prospère.
Pour Mafary Ndiaye, l’heure n’est pas à l’affrontement, mais au dialogue. Il estime qu’il est essentiel que la concertation l’emporte sur l’incompréhension et que l’intérêt supérieur de la nation prime sur toute considération politique. « Aujourd’hui, plus que jamais, il est essentiel que le dialogue l’emporte sur l’incompréhension », insiste-t-il, lançant un appel pressant à l’apaisement et à la responsabilité de nos leaders.
L’unité, condition du progrès
Le responsable du PRP Touba est convaincu que le Sénégal ne peut avancer que si ses dirigeants marchent dans la même direction. Cette unité d’action apparaît comme une condition sine qua non pour la réalisation des ambitions de développement du pays.
C’est dans cette perspective que Mafary Ndiaye formule une demande solennelle: que les dirigeants restent unis autour de la vision Sénégal 2050, cette feuille de route censée guider le développement du pays sur le long terme.
Un appel à la mobilisation collective
Au-delà des leaders politiques, le responsable politique appelle l’ensemble des citoyens à faire preuve d’unité dans l’effort, « pour l’avenir du pays, pour sa stabilité, pour nos jeunes, soyons unis ».
Cette déclaration intervient dans un contexte où les observateurs politiques notent des tensions entre la présidence et la primature, alimentant des spéculations sur l’état réel de la collaboration entre les deux têtes de l’exécutif.
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