Africa-Press – Senegal. Lors de la dernière campagne présidentielle, le leader de la République des valeurs, Thierno Alassane Sall, avait, dit-il, exposé un «vaste catalogue de projets réalistes, réalisables et destinés à changer la vie de millions de Sénégalais». Il se rappelle avoir eu à proposer «une révolution de notre façon de produire, de nous soigner, d’éduquer nos enfants…».
Un des points forts de son programme, souligne l’ancien ministre de l’Énergie, était de «faire du Sénégal la clinique de l’Afrique de l’Ouest. Un volet essentiel qui me tenait à cœur et que je voulais matérialiser rapidement était de mettre en place des cliniques mobiles basées sur une plate-forme digitale offrant d’autres services et opérées par un personnel militaire».
Il indique que «des solutions pour un financement rapide étaient avancées. La vente de l’avion présidentiel en est une. Le président de la République du Sénégal ne peut pas faire moins que le roi du Maroc, qui n’utilisait pas un avion propre».
TAS cite l’exemple de Cuba, entres autres, qui montre qu’une bonne politique de santé doit se fonder sur la prévention et l’encadrement des populations à la base. Selon lui, «des pathologies qui font des ravages au Sénégal, en particulier dans le monde rural, peuvent être sinon éradiquées, du moins largement contenues par une bonne politique de prévention: diabète, hypertension, glaucome et pathologies voisines, divers cancers touchant en particulier les femmes».
Il appelle les autorités actuelles à s’inscrire dans cette dynamique. «Elles semblent encore à la recherche d’idées de programme. En voilà une qui est facile à mettre en œuvre, sachant que le coût d’un voyage du président de la République représente une part significative du financement de ces cliniques mobiles. Si le Burkina Faso, plongé dans une grave crise, a pu mettre en œuvre ce type de projet, alors tout reste à notre portée».
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Senegal, suivez Africa-Press