Africa-Press – Senegal. Le Secrétaire général du ministère de la Culture et de la Communication, Habib Léon Ndiaye, a procédé lundi, à l’ouverture officielle de la quatrième édition du festival international de court métrage de Dakar dénommé « Dakar court », a constaté l’APS.
’’Dakar court reste le seul festival entièrement dédié aux courts métrages que le Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuel (FOPICA) appuie de manière conséquente, reste inscrite sur notre tablette et retient notre attention », a-t-il dit.
Habib Léon Ndiaye a assuré que le département de la Culture continuera à mettre tout en œuvre pour la promotion du cinéma sénégalais à travers un soutient réfléchi pour des opérations efficientes, car, il s’agit de « maintenir le flambeau allumé, de raviver la flamme sans relâche ».
La décision prise par le chef de l’Etat de porter la dotation du FOPICA de 1 à 2 milliards de francs CFA, entre en vigueur dès le prochain exercice budgétaire, a annoncé M. Ndiaye.
Le président de l’association « Cinémareek », Moly Kane, a invité les directeurs de cinéma de l’espace de l’Union monétaire Ouest africaine (UEMOA) à continuer de soutenir le format court.
« Le court métrage est un format particulier, vulnérable dans nos pays, sur notre continent. Mais les jeunes avec le numérique s’approprient le cinéma et le format court. Nous invitons les directeurs de l’espace UEMOA à continuer à soutenir le format court », a plaidé le réalisateur du film « Serbi » ou « Les tissus blancs », poulain d’or au FESPACO 2021.
Selon lui, l’association « Cinémareek », initiatrice de Dakar court, est prête à accompagner les cinéclubs et avec la nouvelle maison national du court métrage qui sera inaugurée cette semaine à Pikine (banlieue dakaroise), concourent à valoriser la création du court.
Cette année, Dakar court prévu du 6 au 11 décembre, a connu « un saut qualitatif » avec davantage de films, de pays représentés et de professionnels présents, a fait savoir le directeur délégué de l’Institut français de Dakar, Pascal Moulard.
Quatorze réalisateurs seront en compétition cette semaine dont huit sont présents à Dakar. Ils viennent de dix-huit pays d’Afrique, d’Europe et du Canada parmi lesquels Bénin, Burkina Faso, Maroc, Tunisie, Niger, Togo, Iles Comores, Cameroun, entre autres.
Les films du patrimoine à savoir ’’Les écuelles’’ de Idrissa Ouédraogo (Burkina Faso) (1983) et ’’ L’ubriaco’’ (1961) de Ababacar Samb ’’Makharam’’ ont été projetés en ouverture.
Outre les projections, des panels, master class, des rencontres et formation sont inscrits dans le programme.
Les nouveautés de cette quatrième édition de Dakar court, restent la rencontre des directeurs des bureaux des droits d’auteurs de l’espace UEMOA et les directeurs de la cinématographie de cet espace géographique, la formation de trente critiques de cinéma.
Des panels sur la coproduction, les questions des droits d’auteurs et les politiques du court métrage dans les médias entre autres sont à l’affiche.
La réalisatrice franco-sénégalaise, Aïssa Maïga, Etalon d’argent dans la catégorie documentaire au FESPACO 2021 qui anime un master class samedi prochain, va projeter en avant-première son film « Marcher sur l’eau ».
Cinq prix seront décernés par le jury présidé par le cinéaste sénégalais Ousmane William Mbaye où on compte comme membres le cinéaste Licinio Azeved (Mozambique).
Il y a aussi le délégué général du FESPACO, Alex Moussa Sawadogo (Burkina Faso), de la critique Farah Clémentine Dramani-Issifou (France) et la journaliste et réalisatrice Josza Anjembe (Cameroun).
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