Les communautés invitées à préserver leur sécurité

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Les communautés invitées à préserver leur sécurité
Les communautés invitées à préserver leur sécurité

Africa-Press – Senegal. Les communautés doivent participer à la préservation de leur sécurité, qui n’est pas seulement l’affaire des forces de défense et de sécurité, a affirmé samedi le préfet du département de Kaffrine (centre), Moustapha Diaw.

‘’La sécurité, c’est une question transversale, elle n’est pas seulement le domaine des forces de défense et de sécurité (FDS). Et nous pensons que, de plus en plus, les communautés doivent participer à la préservation de leur sécurité, la défense de leurs biens et de leur vie’’, a-t-il notamment déclaré.

Moustapha Diaw ouvrait les travaux d’un atelier de formation des agents de la Société nationale Agence de presse sénégalaise (SN-APS). Axé sur le thème ‘’Responsabilité du journaliste face aux défis sécuritaires’’, cet atelier est organisé en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer Stiftung (FKAS).

Il a félicité la SN-APS pour avoir choisi la commune de Kaffrine pour la tenue d’une telle rencontre. C’est un choix ‘’pertinent’’, dans la mesure où cette localité se trouve à mi-chemin du corridor Dakar-Bamako, a-t-il jugé. Il a souligné que ce corridor est ‘’extrêmement important’’, car recevant un ‘’trafic important de véhicules en partance ou à destination de pays de la sous-région’’.

Selon lui, au vu du thème retenu et dans ‘’un monde en profonde mutation, une mutation qui n’épargne pas le monde de la presse, avec la prolifération des réseaux sociaux, mais également des médias, il n’est pas superflu d’appeler les acteurs à plus de responsabilité’’.

Le préfet de Kaffrine pense que cette formation va permettre aux cibles, que sont les journalistes de la SN-APS, d’être outillés sur les défis sécuritaires. Il s’agit, dit-il, de concilier deux principes : celui de la qualité d’une bonne information mais également de la préservation de la sécurité, voire de la stabilité du pays.

‘’Nous en appelons toujours au sens de la responsabilité de tout le monde, journalistes et autres acteurs. Les hommes de médias ont l’habitude de dire que le journaliste fait son travail, mais les éléments de forces de défense et de sécurité aussi font leur travail avec des missions qui leur sont dévolues’’, a-t-il rappelé.

Cela implique de ‘’trouver le juste milieu pour permettre aux journalistes d’informer juste et vrai’’, tout en se gardant de ‘’mettre en péril les bases de la stabilité du pays ou de la localité concernée’’.

Pour cela, il affirme qu’il faut des journalistes bien informés, bien formés et qui soient au fait des défis sécuritaires. ‘’Sans sécurité, insiste-t-il, rien ne peut se faire. Aucun pays ne peut se développer dans un environnement sans sécurité.’’

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