Africa-Press – Senegal. Le Directeur du suivi et de l’évaluation des politiques de bonne gouvernance (DSEPBG), Bassirou Niang, a souligné vendredi l’importance de mettre en place trois leviers de suivi-évaluation des politiques de bonne gouvernance.
« Nous sommes à un moment important de mise à niveau et de l’harmonisation des outils de langage pour, ensemble, dans les mois à venir, mettre en place trois leviers importants de suivi-évaluation des politiques de bonne gouvernanc », a-t-il dit.
Il intervenait à l’occasion d’un atelier de sensibilisation des acteurs sur les enjeux de suivi de l’évaluation des politiques publiques en Afrique, initié par le ministère de la Justice, en présence de plusieurs représentants des ministères sectoriels.
La mise en place d’un guide méthodologique de suivi pour l’ensemble des politiques structurelles figure aussi parmi ces leviers.
« Il nous faut un guide partagé dans les différents segments avec des indicateurs systématisés, pour que les gens puissent suivre dans une démarche d’ensemble, les différentes politiques », a-t-il préconisé.
Il a précisé que le second levier porte sur l’indice local de gouvernance. « Au lieu de se faire mesurer par les autres, inventons notre indic », a-t-il suggéré, soulignant que sa structure va s’atteler à ce chantier.
La DSEPBG compte aussi s’appuyer sur la création d’une plateforme digitale de suivi des politiques de bonne gouvernance.
« Nous ne sommes pas les seuls dans ce segment, il y a plusieurs secteurs qui s’intéressent à ce domaine », a-t-il fait remarquer.
Il estime qu’il est urgent au Sénégal, d’ »avoir une plateforme accessible par rapport aux différents points focaux existants, pour collecter, analyser et obtenir une information finale d’aide à la décision ».
Il souhaite que tous les acteurs soient en mesure d’employer le même vocabulaire avant d’aller vers les chantiers concernant la mise en place des leviers.
Le formateur et consultant Abdou Aziz Kane a défini les politiques publiques comme la formulation d’une action de développement initiée pour répondre de manière satisfaisante aux besoins exprimés par les populations, en vue d’améliorer leurs conditions de vie.
« Il y a toujours une évaluation préalable, permettant de voir si l’action à évaluer est pertinente », « répond aux besoins » ou sera « viable et durable. Il faut savoir si réellement elle aura un impact sur la vie des populations », a-t-il expliqué.
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