Un officiel rappelle les objectifs de la LPS du minstère de l’Environnement

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Un officiel rappelle les objectifs de la LPS du minstère de l’Environnement
Un officiel rappelle les objectifs de la LPS du minstère de l’Environnement

Africa-Press – Senegal. La Lettre de politique sectorielle (LPS) du ministère de l’Environnement et du Développement durable, est articulée autour de la maximisation des efforts visant à atteindre les résultats assignés au département pour la période 2021-2025, a annoncé jeudi à Dakar, son secrétaire général.

Amadou Lamine Guissé présidait la réunion de présentation de la revue annuelle 2021 sur les performances de son ministère qui s’est déclinée en quatre programmes.

Il s’agit, selon lui, « de voir comment agréger les orientations ainsi avoir un format digest et voir si ces orientations politiques sont adaptées. L’idée est de respecter tout canevas arrêté par les autorités ».

Le secrétaire général a rappelé que le « principal enjeu » de la politique sectorielle de son ministère est « de rechercher un équilibre entre les besoins socio-économiques et les capacités de la nature. L’objectif est de cerner les contraintes et de juguler les menaces, afin de permettre aux populations de profiter au mieux des biens et services écologiques ou écosystémiques.

Dans cette perspective, « l’amélioration de la gouvernance environnementale reste une condition sine qua non » pour lever les contraintes découlant des processus de production, de transformation et de consommation de biens et de services, à l’origine des déséquilibres naturels, a soutenu M. Guissé.

Il a souligné que c’est dans ce cadre que s’inscrit la nouvelle Lettre de politique du secteur de l’Environnement et du Développement durable 2021-2025, qui opérationnalise les engagements internationaux du Sénégal en la matière.

« Le niveau d’atteinte des cibles techniques annuelles se situe à hauteur de 79%, soit une hausse de 23% comparativement à l’année 2020. Sur le plan financier, les ordonnancements en fin d’exercice sont établis à 85% de niveau d’exécution », a-t-il listé.

Il s’est réjoui des progrès obtenus dont les plus importants sont notés dans les domaines de la reconstitution du couvert végétal, du renforcement de la résilience face aux effets néfastes des changements climatiques, de la communication et de l’éducation relative à l’environnement.

Il a aussi évoqué plusieurs réalisations dont plus de 6200 km de pare-feux fonctionnels, une augmentation de 89% des superficies de terres reboisées et/ou régénérés ainsi qu’une progression de 0,8% de la superficie des terres forestières sous gestion durable par rapport à 2020.

De plus, il a fait part de 63% de niveau de mise en œuvre des plans d’aménagement et de gestion des parcs nationaux, réserves et AMP, rendant possible le suivies de 61% des espèces menacées.

Au total, 70 tonnes de produits plastiques prohibés ont été détruites et des gobelets et sachets plastiques retirés des rayons des grandes surfaces, 274 857 tonnes de C02 évités et 1 448 tonnes de C02 séquestrés, a détaillé le secrétaire du ministère de l’Environnement et du Développement durable.

Parmi les autres résultats, 2 294 ménages ont bénéficié d’aménagements divers (ouvrages de maîtrise de l’eau, périmètres agricoles, unités de transformation, etc.), 7 478 jeunes recrutés et formés dans le cadre du programme + Xëyu ndawñi +, a encore salué Amadou Lamine Guissé.

A ce propos, a-t-il soutenu, « rapportés aux indicateurs du PSE attribués au secteur, ces résultats restent significatifs, mais insuffisants pour atteindre l’objectif d’un Sénégal vert et résilient dans un horizon proche ».

C’est pourquoi, il a souligné qu’il faudra ensemble analyser les résultats de l’année 2021 pour en tirer les leçons et se fixer de nouveaux objectifs.

D’après lui, « cela demandera sans doute plus de coopération, de synergie d’actions entre secteurs, compte tenu de la transversalité de l’environnement ».

Il demeure toutefois « confiant » quant à la mobilisation et à l’abnégation des différents acteurs au premier rang desquels figurent les populations, les collectivités territoriales, la société civile, le secteur privé, les partenaires techniques et financiers.

Il s’est aussi penché sur les défis de son ministère parmi lesquels la protection et restauration des forêts et des sols, le reverdissement du territoire national, la conservation de la biodiversité, la prévention des maladies zoonotiques et des risques biotechnologiques, la prévention des risques liés à l’exploitation du pétrole et du gaz, l’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques.

Au regard de ces défis, « l’ambition du Sénégal demeure forte et s’affirme de manière particulière au niveau des ODD spécifiques de l’environnement », a dit M. Guissé.

Il a reconnu que beaucoup de défis restent à relever pour arriver à protéger nos forêts, conserver nos aires protégées, améliorer notre cadre de vie et nos moyens d’existence, à cause de la persistance et de l’aggravation de certains problèmes tels que la coupe du bois, le braconnage, les feux de brousse ou les pollutions.

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