Africa-Press – Senegal. La campagne vivre avec le SIDA sans le transmettre ‘’permet de diminuer la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH et de faire la promotion des antirétroviraux’’, déclare la secrétaire exécutive du Conseil national de lutte contre le SIDA, Dr Safiatou Thiam.
’’La campagne vivre avec le Sida sans le transmettre demeure importante dans la mesure où elle permet de diminuer la stigmatisation des personnes vivant avec la maladie et de faire la promotion des antirétroviraux’’, a-t-elle dit, à la veille de la célébration, ce mercredi, de la Journée mondiale du SIDA.
Le Dr Thiam s’exprimait, dans un entretien accordé à l’APS, en prélude à la journée internationale de lutte contre le Sida.
La campagne ‘’vivre avec le SIDA sans le transmettre’’ a été officiellement lancée le 30 septembre dernier, avec l’objectif de ‘’contribuer à déconstruire la perception du VIH synonyme de mort et prouver qu’une vie épanouie est possible en dépit d’une infection au VIH’’. Elle est initiée par USAID/Neema, sous l’égide du CNLS.
‘’Mettre fin aux inégalités. Mettre fin au Sida. Mettre fin aux pandémies’’ est le thème de la Journée mondiale du SIDA.
’’Vivre avec le SIDA sans le transmettre, est un concept permettant de savoir que la charge virale devient indétectable, lorsqu’une personne vivant avec le VIH prend correctement ses médicaments’’, a précisé le Dr Safiatou Thiam. Elle explique que lorsque celle-ci devient indétectable, le malade ne peut plus transmettre le virus.
Elle a signalé que le CNLS a réorienté une partie de ses ressources pour communiquer avec les personnes vivant avec le SIDA en vue de leur fournir toutes les informations liées à la pandémie de Covid-19.
Le CNLS a procédé à une distribution de médicaments à domicile, en mettant en place une ligne verte pour le centre de traitement ambulatoire du SIDA, de façon à pousser les patients à se faire soigner, a-t-elle ajouté.
Elle signale qu’une stratégie d’adaptation des services VIH a été élaborée en rapport avec le contexte lié à la pandémie de Covid-19.
Elle estime qu’il faut globalement prendre en charge toutes les pandémies en mettant la personne humaine au centre des préoccupations, tout en l’aidant à ‘’ne pas tomber quelle que soit sa maladie’’.
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