Africa-Press – Tchad. Le 3 novembre, un numéro vert a été lancé par le Conseil militaire de transition (CMT) pour dénoncer les entraves au bon fonctionnement de l’Etat. Mais au poste frontalier de Ngueli, ce message est tombé dans l’oreille d’un sourd.
Six jours déjà que le numéro vert, 116, est opérationnel. Il a mis en place par le Conseil militaire de transition, afin de dénoncer les entraves au bon fonctionnement des services de l’État.
Mais à Ngueli, à la frontière Tchad- Cameroun, les corps habillés n’ont pas cessé avec les anciennes pratiques. Sur le pont passage piéton, l’arnaque et la corruption règnent en maître.
Certains agents sont revenus jusqu’au plus bas niveau au point où ils prennent 100F avec chaque détenteur d’un petit colis. Les policières, assises sous un pare-soleil, traquent les femmes, surtout celles qui n’ont pas de carte d’identité nationale.
Elles les intimident pour leur arracher 200F voire 300F, pour les laisser passer. Sur le trajet Walia -Ngueli, le décor est spectaculaire. sur cet axe, les douaniers communément appelé « karankaran » arrêtent, amendent et perturbent la circulation.
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