Transport : la protection du patrimoine routier au centre d’un atelier

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Transport : la protection du patrimoine routier au centre d’un atelier
Transport : la protection du patrimoine routier au centre d’un atelier

Africa-Press – Tchad. Le ministère des Transports, de l’Aviation civile et de la Météorologie nationale a ouvert, ce 8 avril 2025, à N’Djamena, un atelier de réflexion sur la problématique de la protection du patrimoine routier, couplé à la vulgarisation des agréments communautaires de la zone CEMAC.

Cet atelier de deux jours réunit entre autres des représentants des transporteurs, des responsables administratifs et des gestionnaires de stations de pesage. Il poursuit trois objectifs principaux: apporter une contribution constructive à la protection du patrimoine routier national, obtenir l’adhésion et la participation des acteurs clés du secteur aux textes réglementant l’organisation et le fonctionnement des stations de pesage fixes et des brigades mobiles de contrôle des charges, et sensibiliser les participants aux procédures ainsi qu’à l’importance d’obtenir les agréments communautaires pour le transport inter-État des marchandises dans la zone CEMAC.

Selon Passalet Lazaki, directeur général de la Réglementation des transports et de la Protection du patrimoine routier, le réseau routier national subit des dégradations avancées dont les causes, bien identifiées, sont largement partagées. Il a insisté sur le fait que chacun doit prendre conscience de la situation et s’engager activement pour restaurer, utiliser correctement et protéger durablement ce patrimoine.

Pour Dihoulné Laurent, secrétaire général du ministère des Transports, il est essentiel d’associer les investissements dans la construction et l’entretien des infrastructures routières à des mesures de préservation, afin de prolonger leur durée de vie. Il a précisé que ce premier appel vise à améliorer l’efficacité de la préservation des routes nationales, tout en renforçant les liens entre les transporteurs routiers et l’administration des transports, leur principal interlocuteur.

Il a également déploré la dégradation rapide des couches revêtues des routes bitumées et des voies en terre battue. Cette situation est principalement due à la surcharge des camions transportant des marchandises ou d’autres produits en provenance des pays voisins. Il a souligné que la méconnaissance des textes législatifs et réglementaires par les usagers, le manque de sensibilisation au respect du poids total autorisé, ainsi que la non-application des réglementations, souvent causée par le laxisme ou la complaisance de certains agents des stations de pesage et des brigades mobiles, aggravent ce problème.

Dihoulné Laurent a conclu en affirmant que cet atelier devrait encourager des changements de comportement et une prise de conscience collective pour la préservation des routes, qui constituent un bien commun essentiel.

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