Libération immédiate de Succès Masra exigée

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Libération immédiate de Succès Masra exigée
Libération immédiate de Succès Masra exigée

Africa-Press – Tchad. Dans une publication de ce 21 mai sur sa page Facebook, Pahimi Padacké Albert, chef de l’opposition tchadienne, a exprimé une vive inquiétude face à l’arrestation et à la détention de Dr Succès Masra, président du parti Les Transformateurs. Il exige soit la libération immédiate, soit la présentation rapide et publique de preuves irréfutables des accusations portées contre lui.

Selon Pahimi Padacké Albert, l’arrestation et la détention de tout citoyen, a fortiori d’une figure politique de premier plan comme Succès Masra, doivent impérativement respecter des règles strictes de forme et de procédure, ainsi que s’appuyer sur des motifs juridiquement solides et incontestables. « À défaut, une suspicion légitime d’instrumentalisation de la justice à des fins politiques, notamment contre l’opposition, risque de s’installer », a-t-il déclaré. Une telle situation, selon lui, menace gravement l’espace d’expression politique pluriel, essentiel à la vitalité démocratique du Tchad.

Le chef de l’opposition met en garde contre les dangers d’une restriction de la liberté d’expression par des moyens judiciaires, qui pourrait engendrer crainte, intimidation et représailles à l’encontre des voix dissidentes. « L’opposition doit pouvoir s’exprimer librement dans le cadre républicain, sans crainte ni risque de représailles », insiste-t-il.

Face à cette situation, Pahimi Padacké Albert formule des exigences: « Nous demandons soit la libération immédiate du président Succès Masra, soit la présentation rapide et publique de preuves irréfutables des accusations portées contre lui. » Il appelle également à des garanties de transparence et au respect absolu des droits de la défense dans le traitement de cette affaire.

Il faut rappeler que, le chef de l’opposition affirme que son camp restera « vigilant » quant à l’évolution de ce dossier, qui devra être géré dans le strict respect du droit en interpellant au gouvernement. « Le respect de l’État de droit n’est pas une option, mais une obligation ! » martèle-t-il.

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