Africa-Press – Tchad. Le ministère de l’Environnement, de la Pêche et du Développement durable a lancé le « projet de renforcement des aptitudes institutionnelles et techniques pour la mobilisation de la finance climatique » (RECFIC), ce matin, à l’hôtel de l’Amitié.
Le Tchad demeure l’un des pays qui subissent de plein fouet les conséquences du changement climatique. Ces effets sont entre autres, « une insuffisance alimentaire, des inondations dévastatrices », explique Amgoudja Daoud Soumaïne, secrétaire générale du ministère des Finances.
Pour atténuer ces conséquences, un « financement climatique s’impose », soutient Amgoudja Daoud Soumaïne. Ce financement sera « un instrument incontournable pour soutenir nos efforts d’adaptation, renforcer notre résilience et accélérer la mise en œuvre de notre contribution déterminée au niveau national », explique la secrétaire générale du ministère des Finances.
Ce financement « aux mécanismes complexes » requiert toutefois des aptitudes, quant à sa mobilisation. C’est à cet effet que le projet RECFIC est lancé.
Outre la formation des cadres nationaux, le projet ambitionne de « faire émerger, dans chaque pays partenaire, un portefeuille de projets solides, porteurs d’impacts, et prêts à recevoir un appui des guichets climatiques mondiaux », explique le représentant pays de la Banque africaine de développement (BAD), Abdoulaye Konaté.
En clair, il est attendu à la fin du séminaire, la conception des projets bancables en prévention et gestion des risques climatiques, la gestion et la coordination de ces projets. Il est à rappeler que ce projet est lancé simultanément dans six pays africains, avec l’appui technico-financier de la BAD
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