Africa-Press – Tchad. Le ministre de l’Environnement, de la Pêche et du Développement durable, Hassan Bakhit Djamous, a, ce 9 juillet, validé politiquement la feuille de route nationale pour l’économie circulaire 2025-2035. Cette émanation de la Commission de l’Union africaine (UA) qui devrait couvrir 11 domaines, ne couvrent que six pour le Tchad à savoir: l’agroalimentaire, l’eau, l’énergie, la construction, les déchets, les plastiques et produits chimiques.
Le Tchad, comme beaucoup d’autres pays, fait face à des défis interconnectés: raréfaction des ressources, changement climatique accéléré, pression démographique, gestion des déchets, et dépendance économique aux matières premières.
Dans ce contexte, affirme le ministre de l’Environnement, Hassan Bakhit Djamous, produire, consommer, jeter n’est plus viable. ‘’Il épuise notre environnement, accroit notre vulnérabilité et limite nos perspectives de croissance inclusive’’, alerte-t-il.
L’économie circulaire représente donc, selon le ministre, une ‘’opportunité unique’’ de préserver les ressources vitales du pays, de lutter contre les pollutions, de créer des emplois locaux et innovants, de renforcer la résilience et de diversifier l’économie.
‘’L’économie circulaire n’est pas un luxe ; c’est une nécessité stratégique pour le Tchad’’, fait-il remarquer.
Après la validation technique de la feuille de route nationale pour l’économie circulaire 2025-2035 en février 2025, celle politique vient d’être effective. Le Tchad devient ainsi le cinquième pays en Afrique a adopté cette feuille de route et le premier en Afrique centrale.
Cette étape ouvre la voie à une autre étape qui est celle du processus de mise en place de l’Agence nationale de l’économie circulaire.
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