Africa-Press – Tchad. Après la libération le 8 juillet de Monodji Mbaindiguim Olivier, directeur de publication du journal Le Pays, trois autres confrères et un opérateur économique, le Patronat de la presse tchadienne (PPT) se dit satisfait. Il appelle les autorités à arrêter de juger les journalistes sur la base du code pénal lorsqu’ils agissent dans le cadre légal de leur profession.
Pour le PPT, cette décision de justice renforce la confiance dans les institutions et constitue un signal ‘’fort’’ en faveur du respect des principes démocratiques. ‘’La libération du DP Monodji Mbaindiguim Olivier et des collaborateurs de médias après leur procès, marque une étape cruciale pour le respect des droits fondamentaux et la liberté de la presse au Tchad’’, salue Allahondoum Juda, le président du Patronat, parlant d’un ”triomphe du droit sur l’arbitraire”.
Cependant, le PPT demande aux autorités tchadiennes, de respecter les textes qui encadrent l’exercice du métier de journaliste et d’arrêter de juger les journalistes sur la base du code pénal lorsqu’ils agissent dans le cadre légal de leur profession.
Le Patronat de la presse Tchadienne remercie les journalistes, associations professionnelles de médias et des droits de l’Homme, activistes et citoyens engagés qui ont fait preuve d’une ‘’solidarité exemplaire’’ durant cette période. ‘’Leur mobilisation constante a joué un rôle déterminant pour que la vérité triomphe et que nos confrères retrouvent leur liberté’’.
Ces confrères ont été arrêtés dès le 5 mars 2025 et incarcérés à la Maison d’arrêt de Klessoum pour intelligence avec des agents d’une puissance étrangère. Ils ont été relaxés au bénéfice au doute.
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