Koumra Mobilise Contre Traite et Exploitation Enfant

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Koumra Mobilise Contre Traite et Exploitation Enfant
Koumra Mobilise Contre Traite et Exploitation Enfant

Africa-Press – Tchad. Une rencontre entre les autorités administratives, militaires et judiciaires, ainsi que le comité de suivi de la Loi 12 portant lutte contre la traite des personnes en République du Tchad, s’est tenue ce jeudi 18 novembre à Koumra dans le Mandoul.

Cette rencontre, initiée dans le cadre du projet « Briser les chaînes de l’exploitation du travail des enfants dans la province du Mandoul au Tchad », vise à faire le bilan des activités menées par l’ARED au cours de l’année 2025 et à plaider davantage pour l’application de la Loi 12 portant lutte contre la traite des personnes, dans le Mandoul en particulier et au Tchad en général.

Prenant la parole, le président du comité de suivi, Me Nassar Baïna Kounagué, a dressé l’état des lieux de la traite dans le Mandoul et salué la collaboration entre les acteurs de la lutte et les autorités à tous les niveaux.

« En un mois, l’ARED a enregistré plus de 50 enfants en déportation vers les agglomérations et les zones d’exploitation aurifère, au point que le centre d’hébergement de l’ARED est devenu saturé », a-t-il relevé.

À son tour, le Délégué général du Gouvernement auprès de la province du Mandoul, Ahmat Abdallah Fadoul, a apprécié le travail mené par l’ARED dans la province en matière de défense des droits de l’homme et de promotion de la paix.

Il a demandé le soutien renforcé des responsables des forces de l’ordre et de sécurité dans cette lutte, pour le bien de la population. Il a également invité l’ARED à impliquer le conseil provincial, la presse et les leaders religieux afin qu’en 2026 la traite des personnes soit considérablement réduite dans la province du Mandoul.

À l’issue des échanges, les parties prenantes ont convenu de renforcer leurs synergies d’action pour lutter contre cette pratique qui déshumanise et désocialise l’être humain, et de traduire les auteurs, coauteurs et complices devant les juridictions compétentes afin qu’ils répondent de leurs actes devant la loi.

Il convient de rappeler que la traite des personnes, conformément à la Loi 12, est punie de 4 à 30 ans d’emprisonnement et d’une amende allant de 250 000 à 5 000 000 de francs CFA.

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