Africa-Press – Tchad. Dans le cadre du Projet de Développement des Compétences pour l’Employabilité des Jeunes (PDCEJ), le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation professionnelle, en partenariat avec la Banque mondiale, a lancé ce dimanche 8 juin 2025, à Sarh, un atelier de renforcement des capacités destiné aux gestionnaires et formateurs des centres de formation technique et professionnelle.
Pendant quatre jours, plus d’une cinquantaine de participants venus de Bongor, Pala, Laï, Moundou, Doba, Koumra, Moïssala, Sarh et Maro seront formés sur l’appropriation des référentiels de formation et des guides d’accompagnement, conçus selon l’approche par compétences (APC). Ce modèle pédagogique moderne place l’apprenant au cœur du processus d’apprentissage et met l’accent sur l’acquisition de compétences pratiques directement liées au marché de l’emploi.
L’objectif principal de cet atelier est d’améliorer significativement la qualité de l’enseignement technique et professionnel au Tchad en mettant l’accent sur 22 filières métiers porteuses, telles que l’électricité bâtiment, la mécanique, l’agroalimentaire, la soudure, la maçonnerie, la plomberie ou encore la couture.
Les formateurs apprendront à élaborer des fiches de formation cohérentes avec les besoins du marché. Ils seront également initiés à concevoir des évaluations efficaces centrées sur les compétences et à développer des actions pédagogiques innovantes et adaptées.
Présent lors du lancement, le directeur général de la formation et de l’orientation professionnelle, Philippe Bende Tennah, a exhorté les participants à s’investir pleinement dans cette session. Ce que vous allez acquérir ici, vous devez le restituer dans vos centres. C’est une opportunité pour faire évoluer la formation professionnelle au service de la jeunesse tchadienne, a-t-il insisté.
De son côté, Gandjei Gali, directeur général adjoint de la Planification et des Projets, a souligné l’importance d’adapter les formations aux réalités du marché. Aujourd’hui, les métiers porteurs ne sont plus une option, mais une nécessité pour permettre à nos jeunes de s’insérer durablement dans la vie active, a-t-il déclaré.
Mme Lamia Azzab, formatrice principale et spécialiste en ingénierie de formation, a précisé que les filières retenues ont été rigoureusement sélectionnées pour leur potentiel d’emploi. L’objectif est de former des jeunes avec des diplômes alignés aux normes nationales et internationales, afin de leur garantir de réelles perspectives professionnelles, a-t-elle ajouté.
Financée par la Banque Mondiale, cette formation, qui se déroule jusqu’au 11 juin 2025, s’inscrit dans une dynamique de modernisation du système de formation professionnelle au Tchad, avec l’ambition de faire de la jeunesse un levier du développement économique et social.
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