Cémac : l’interdiction d’exportation des grumes reportée à 2023

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Cémac : l’interdiction d’exportation des grumes reportée à 2023
Cémac : l’interdiction d’exportation des grumes reportée à 2023

Africa-PressTchad. L’entrée en vigueur de l’application de la décision prévue auparavant en janvier 2022 pour les six pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac) a été reportée à l’année 2023.

Le report de date s’explique par le fait que les pays de la Cémac, notamment le Cameroun, le Congo, le Gabon, le Tchad, la Centrafrique et la Guinée équatoriale entendent instaurer une période transitoire allant de janvier à décembre 2022, afin de procéder aux études préalables de maturation des projets d’investissement dans la transformation du bois, retenus dans le cadre de la première phase du processus d’interdiction des exportations du bois en grume.

En ce qui concerne cette première phase, deux zones économiques spéciales ont été identifiées dans chaque pays. Pour cela, des industries de première, deuxième et troisième transformation du bois ainsi que deux plantations forestières y seront installées. « Les plantations forestières ont un rôle économique, social et surtout écologique pour la préservation des écosystèmes du Bassin du Congo », a expliqué Duval Antoine Dembi, directeur du développement industriel des mines et du tourisme à la Commission de la Cémac.

La décision du report prise permettra, entre autres, aux exploitants forestiers des pays concernés de mieux se préparer à l’entrée en vigueur de l’interdiction d’exporter des grumes, avec l’accompagnement de la Commission de la Cémac.

Selon Duval Antoine Dembi, durant cette période de maturation des projets d’investissement et pour éviter un changement de paradigme brutal qui mettra les entreprises du secteur en difficulté, la Cémac s’engage à accompagner les États. « Avec l’appui de la Banque africaine de développement, la Cémac va financer l’élaboration des études de faisabilité sur les vingt-huit projets identifiés, afin de juger de leur maturité. Un dispositif régional de fiscalité forestière harmonisé est prévu, ainsi que l’évaluation des mesures de soutien aux entreprises », a-t-il laissé entendre.

Notons que cette décision de report a été prise lors d’une récente rencontre virtuelle ayant réuni les ministres en charge des Forêts, de l’Industrie, de l’Environnement, de l’Économie, de la Planification, des Finances et du Budget des États membres de la Cémac et de la République démocratique du Congo.

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