La cité des enseignants, un projet à l’abandon malgré son potentiel

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La cité des enseignants, un projet à l'abandon malgré son potentiel
La cité des enseignants, un projet à l'abandon malgré son potentiel

Africa-Press – Tchad. Ce projet, qui aurait pu grandement améliorer les conditions de vie et de travail du corps enseignant, est aujourd’hui au point mort. Faute de moyens d’accompagnement, de nombreux bénéficiaires ont été contraints de vendre leurs parcelles, tandis que d’autres ont construit des habitations sommaires. Cet échec est d’autant plus préoccupant que l’État annonce de nouveaux projets universitaires sans avoir achevé les précédents.

Des modèles inspirants ailleurs en Afrique

Pour illustrer les alternatives possibles, l’article met en évidence des modèles réussis dans d’autres pays africains : Rwanda : Le gouvernement a mis en place un programme de logements sociaux pour les fonctionnaires et les enseignants, avec des partenariats public-privé pour des prêts à taux préférentiels.

Maroc : Des cités universitaires intègrent des logements pour les enseignants, offrant un environnement de travail et de vie de qualité en périphérie des villes.

Ghana : L’université de Cape Coast a encouragé un système coopératif où les enseignants cotisent pour la construction de logements, avec le soutien du gouvernement par des exonérations fiscales et des subventions foncières.

Pour relancer ce type de projets au Tchad, plusieurs recommandations sont formulées : la mise en place d’un fonds dédié à l’habitat universitaire, des partenariats avec des promoteurs privés, la création de coopératives d’enseignants, et une plus grande implication des universités dans la gestion de ces projets.

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