Africa-Press – Tchad. Ali Ahmat Bremé, participant au dialogue national, appelle l’État à respecter le ratio de la masse salariale sur les recettes ordinaires : “Techniquement, ça ne doit pas dépasser 35%. Maintenant, nous sommes au-delà de 50%. C’est qu’il y a un problème au niveau de nos finances publiques. Nous ne pouvons pas intégrer des personnes ou des agents tant qu’on n’arrive pas à assainir notre masse salariale. Soit on n’intègre pas et il y aura une tension sociale, soit on intègre et on n’arrivera pas au bout”.
Ali Ahmat Bremé ajoute que la solution passe par le règlement de la dette intérieure : “Il faut plutôt favoriser l’amélioration du climat des affaires. Il faut payer la dette intérieure et à travers cela, le secteur privé pourra se développer et absorber les jeunes qui chôment. Il va se poser un problème plus tard, nous sommes en train d’aller tout droit au mur”.
Un autre aspect important évoqué par l’intervenant, les infrastructures routières : “Un développement ne peut pas se faire sans les infrastructures énergétiques et de transport. Nous avons des zones avec des avantages comparatifs : les zones agricoles. Il faudrait bien développer ces zones en vue de favoriser le développement de notre pays. Tant que nous n’avons pas développer les infrastructures routières, on ne peut pas parler de développement. C’est primordial pour le développement”.
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