Africa-Press – Tchad. Sous le patronage du ministre de l’Élevage et de la Production animale, Pr Abderahim Awat Atteib, une campagne d’inspection et de prélèvement d’échantillons alimentaires a été officiellement lancée ce lundi 23 juin 2025 à N’Djamena. L’objectif de cette campagne est de garantir la qualité sanitaire des denrées consommées par la population.
Prévue du 23 juin au 3 juillet 2025, cette première phase concerne les dix arrondissements de la capitale, avant une extension à l’échelle nationale. L’opération est pilotée par le Centre de Contrôle de Qualité des Denrées Alimentaires (CECOQDA), en collaboration avec la coordination de la police sanitaire (ministère de la Santé publique) et les services du ministère du Commerce.
« La sécurité sanitaire des aliments n’est pas un luxe, mais un droit fondamental », a déclaré le ministre lors de son allocution. Il a appelé les acteurs économiques à coopérer pleinement avec les équipes techniques dépêchées sur le terrain.
Créé en 2010, le CECOQDA est un établissement public sous tutelle du ministère de l’Élevage. Il est chargé d’évaluer les risques sanitaires liés aux denrées alimentaires, aux eaux, aux boissons et aux médicaments. Il réalise des analyses microbiologiques, physicochimiques, biochimiques et toxicologiques, et accompagne les producteurs à travers des formations sur les bonnes pratiques d’hygiène et de fabrication.
Le Directeur général du CECOQDA, Pr Soudy Imar Djibrine, a rappelé que le centre dispose de trois directions techniques regroupant onze laboratoires. L’un d’eux, dédié aux analyses microbiologiques, est accrédité selon la norme ISO/IEC 17025, avec une validité prolongée jusqu’en 2029.
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« Nous sommes ce que nous mangeons », a-t-il souligné, insistant sur l’importance du contrôle à tous les niveaux de la chaîne alimentaire.
Les inspections ont d’ores et déjà débuté sur le terrain, notamment dans des lieux de grillade et des boulangeries de la capitale, où des prélèvements ont été effectués en présence des équipes techniques.
Les résultats des analyses permettront d’identifier d’éventuelles non-conformités et de proposer des mesures correctives. À terme, cette démarche vise à garantir une meilleure qualité des denrées alimentaires sur l’ensemble du territoire.
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