Africa-Press – Tchad. Selon le dernier AI Talent Readiness Index for Africa 2025, publié ce 30 juillet par l’agence Ecofin, le paysage africain du développement des talents en intelligence artificielle (IA) prend forme, avec un classement de 54 pays selon leur niveau de préparation. Le Tchad y figure à la 40e place avec un score de 14,20 points, marquant ainsi sa présence dans ce domaine en pleine croissance.
En tête du classement, l’Afrique du Sud domine avec un score de 52,15 points, suivie de près par la Tunisie et l’Égypte (51,80 points chacune). Le Kenya (49,70 points) et Maurice (48 points) complètent le top 5, montrant une forte concentration de talents en IA dans ces pays.
Le Tchad, bien que positionné dans la partie inférieure du tableau, affiche des signes encourageants. Avec 14,20 points, il devance des pays comme Sao Tomé-et-Principe (14,10 points) et se classe devant des nations telles que le Soudan du Sud, dernier avec seulement 1,40 point.
Ce classement met en évidence les disparités régionales, mais aussi les opportunités à saisir pour des pays comme le Tchad dans ce secteur stratégique. Malgré un score modeste, la présence du pays dans ce palmarès reflète un potentiel à exploiter, notamment à travers des investissements ciblés dans l’éducation et les infrastructures technologiques. Comparé aux leaders comme l’Afrique du Sud, le chemin reste long, mais cette reconnaissance initiale pourrait devenir un levier pour le développement de programmes locaux visant à former une nouvelle génération de talents en IA.
Dans la seconde moitié du classement, des pays comme le Mali (24,90 points) et le Mozambique (24,75 points) précèdent le Tchad, tandis que la Guinée équatoriale (13,95 points) et la République du Congo (12 points) le suivent de près. Cette diversité de scores souligne l’urgence pour le Tchad de renforcer ses capacités, en s’inspirant éventuellement des modèles de réussite ailleurs sur le continent.
En somme, noté le classement, même si le Tchad ne figure pas encore parmi les pays leaders, son inclusion dans ce top 54 constitue un signal positif. Avec des efforts stratégiques et durables, il pourrait progressivement améliorer son positionnement et jouer un rôle actif dans l’essor de l’intelligence artificielle en Afrique.
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