Africa-Press – Tchad. Au soir du 17 janvier prochain, le Tchad connaitra une nouvelle formation politique dénommée, Mouvements des Jeunes pour le redressement économique et social (MJRES) qui sera présidée par sieur Dr Ali Haroun Khatir et dont le congrès constitutif est prévu du 15 au 17 janvier 2021 à Tiné.
Quand bien même la gouvernance tchadienne aura été jusqu’ici émaillée de sang, le Président Deby a tôt fait de parler de ‘’Réconciliation nationale’’ tronquant ainsi la réalité sociopolitique dans ce pays. Il n’empêche que s’y fondant, le promoteur de cette nouvelle formation politique voudrait se positionner en porte-étendard des aspirations populaires et asseoir une approche sociopolitique différenciée à plus d’un titre. Car, l’objectif affiché par cette formation politique c’est d’offrir une chance à la transition démocratique dans un pays marqué par de nombreux coups de force comme moyen par excellence d’accession à la magistrature suprême. A preuve, la récente autoproclamation du Maréchal Idriss Deby Itno audit grade est plutôt révélatrice de velléités autocratiques inhibitrices de tout changement pacifique au sommet de l’Etat. Pourtant, ce dernier, haut gradé des force régulières tchadiennes aurait pu se sentir privilégié par le régime en place, mais au lieu de cela, il s’est plutôt rapproché des jeunes dont les frustrations n’ont de cesse à s’amonceler et à constituer plus qu’une urgence en se muant en nécessités absolues qu’il voudrait dès lors prendre à bras-le-corps.