une nouvelle vague d’aide pour le Ramadan cette année

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Africa-PressTchad. Alors que le mois sacré de Ramadan approche à grand pas, on note une grande vague d’aide et d’entraide dans la sphère musulmane. En effet, alors que ce mois est le mois du jeûne tant alimentaire que spirituel, les musulmans doivent nourrir un frère ou une soeur dans le besoin pour valider leur jeûne et pour tout jour de Ramadan non jeûné et non rattrapé.

Cependant, beaucoup de fidèles profitent de ce mois sain pour faire la charité et donner aux plus démunis lorsqu’ils le peuvent. Et de nombreuses associations opérant parfois dans les mosquées ont vu le jour dans l’optique de faire le relai entre ces deux catégories de croyants : les nécessiteux et ceux souhaitant donner.

Association Ahlal-Kheir : aide à la rupture du jeûne

Basée à N’Djamena, cette association de volontaires localisés à l’étranger ont décidé de lancer un appel aux dons via la plateforme Cotizup. Depuis 2017, l’association a choisi de porter assistance aux personnes démunies pour aider les musulmans au Tchad à la rupture du jeûne pour le Ramadan 2020 (elle réitère d’ailleurs l’opération cette année), mais aussi offrir de la nourriture pour célébrer l’Eïd-El-Kébir.

Son objectif est d’aider sans contrepartie les orphelins, les veuves, les pères et les familles n’ayant pas suffisamment de ressources. Pour cela, l’association oeuvre dans la distribution de colis alimentaires tout au long du mois béni de Ramadan. Bien sûr, chaque colis ne contient pas n’importe quoi, il y a de quoi se désaltérer et de quoi manger convenablement avec de la nourriture licite et conforme aux règles dictées par l’Islam comme de la viande Halal certifiée ARGML, des produits nourrissants, etc., entre autres.

Un mois de Ramadan compliqué attend les Algériens cette année

Le mois de Ramadan s’annonce tumultueux pour une autre partie de l’Afrique cette année, et c’est l’Algérie qui va être touchée. Entre la crise de liquidités et la hausse exponentielle des prix des produits de premières nécessité, c’est avec la boule au ventre que les musulmans d’Algérie appréhende l’arrivée de ce mois sain.

Crise sociale, crise économique et crise sanitaire, l’Algérie fait partie de ces pays qui n’auront pas été épargnés depuis plusieurs mois, et les conséquences envisagées sont déjà en train de se faire ressentir. Certains produits, s’ils ne sont pas en pénurie comme l’huile table, entre autres, ont vu leur prix grimper en flèche. Et de nombreuses familles algériennes souhaitant célébrer ce mois béni comme à l’accoutumée vont être contraintes de s’endetter pour ne pas avoir à changer leur habitudes alimentaires. Outre les considérations économiques, ce sont surtout les spéculations et la cupidité de certains intervenants qui ont engendré de telles hausses de prix.

On se demande dès à présent comment les Algériens vont affronter ce mois sans entrave, mais aussi comment ils vont réussir à sortir de cette crise par la suite. Des associations comme celles d’Ahlal-Kheir pourraient peut-être bientôt voir le jour pour venir aux plus démunis également. Affaire à suivre donc, les rebondissements et mauvaises nouvelles risquent d’être nombreux pour des milliers de foyers.

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