Africa-Press – Tchad. Le comité national de coordination (CNC) des actions du G5 Sahel Tchad a organisé ce mercredi 2 mars à Bakara, un atelier sur le bilan des feuilles de route de la présidence tchadienne du G5 Sahel et de la coalition pour le Sahel.
Le point focal du ministère de l’Economie, de la Planification du développement et de la Coopération internationale, Fréderic Millet, a rappelé d’abord que l’atelier bilan résulte du processus qui a commencé par la grande réunion présidée par le Premier ministre de transition où le Tchad est passé de 13 points focaux à 26.
Cela pour montrer l’intérêt que le Tchad porte sur le suivi des activités qui sont prévues dans les feuilles de route. « Aujourd’hui nous voulons valider les documents qui ont été faits et apporter les rectificatifs s’il y en a » relève-t-il.
Ouvrant l’atelier, le coordonnateur du comité national de coordination (CNC), Hissein Abakar Mbodou, souligne qu’évaluer un travail aussi important que la feuille de route de la Présidence tchadienne et celle de la coalition est un travail fastidieux au regard des éléments qui se dégageront des travaux.
C’est lors de la conférence des chefs d’État du G5 Sahel tenue en février 2021 à N’Djamena que les feuilles de route (FDR) de la Présidence tchadienne du G5 Sahel et de la coalition pour le Sahel ont été adoptées.
“Ce sont des documents stratégiques qui définissent de façon claire, les engagements pour chacun des axes pour ce qui est de la feuille de route de la présidence tchadienne et des quatre piliers pour ce qui est de celle de la Coalition.
Vous observerez que très logiquement, ces deux feuilles de route poursuivent pour l’essentiel des objectifs communs”, fait-il remarquer. Ces deux (02) feuilles de route visent à mettre en œuvre la politique et de grandes orientations des dirigeants qui sont porteuses de beaucoup d’ambitions pour le Sahel.
C’est donc cette FDR qui a guidé toutes les actions du G5 Sahel durant l’année. « L’heure est donc venue pour la Présidence tchadienne de dresser le bilan de la mise en œuvre de ces feuilles de route », dit-il.
La tenue de cet atelier se justifie par le désir des hautes autorités de mesurer le chemin parcouru, de tirer les enseignements et de capitaliser les expériences acquises.
« Vous comprenez aisément dès lors que notre travail consistera à identifier les forces et les faiblesses de notre dispositif actuel pour mieux répondre aux défis auxquels nous sommes confrontés dans un contexte sahélien mouvementé et en proie à de multiples crises », conclut Dr Hissein Abakar Mbodou.
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