Africa-Press – Tchad. Le collectif des victimes de l’agence Tapy Express du 9ème arrondissement a menacé dimanche d’engager une action de grande envergure suite au déguerpissement survenu à Walia il y a quelques semaines.
S’exprimant au nom du collectif, Halima Ousman Abba, déplore une grave violation des droits humains et libertés fondamentales. L’agence a été installée sur un site à Walia après que les entrepreneurs aient bénéficié d’une autorisation communale. Cette dernière a subitement été révoquée.
Sur instructions du secrétaire général du délégué du gouvernement auprès de la ville de N’Djamena, le site abritant l’agence de voyage Tapy Express a été systématiquement détruit et rasé au moyen de bulldozers et Caterpillar par la mairie centrale.
« Fatigués d’attendre notre recasement sur site pour nous permettre la reprise de nos activités, nous décidons d’engager une action de grande envergure en commençant par des marches pacifiques à compter du 22 février jusqu’à satisfaction totale, si rien n’est fait », prévient Halima Ousman Abba. Le 23 janvier, le collectif a demandé président du Conseil militaire de transition (CMT) d’intervenir suite au déguerpissement polémique.
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Tchad, suivez Africa-Press