Africa-Press – Tchad. La Fondation panafricaine Hassan Djamouss organise un symposium inclusif sur la paix, la tolérance et la réconciliation nationale au palais du 15 janvier.
Pour Mme Mariam Djamouss, présidente de la Fondation panafricaine Hassan Djamouss, la tenue de ce symposium inclusif sur la paix, la tolérance et la réconciliation nationale s’inscrit dans le cadre du dialogue national inclusif annoncé par le Président du Conseil militaire de transition.
Elle rappelle que le premier tir entendu dans la ville de N’Djamèna en 1963, juste trois ans après l’indépendance politique du Tchad, à cause des rivalités entre les acteurs politiques, n’a fait qu’inspirer les autres crises que les Tchadiens ont sans cesse vécu.
Les crises politiques, causant ainsi l’instabilité au Tchad, ne se sont plus arrêtées et s’en sont suivies les guerres de 1979, 1980, le 13 avril 2006, 2008 sans compter les différents combats aux bords de nos frontières. Le plus récent, indique-t-elle, est l’incursion des rebelles en avril 2021 qui a couté la vie au président Déby.
“Il est donc judicieux de se remettre en cause et se demander à quoi ont servi toutes ces batailles entre les Tchadiens ? Ont-elles permis de développer le Tchad ? La réponse est sans appel et c’est non”, a-t-elle fait observer. C’est pourquoi, nous devrions nous réunir face à notre destin commun, le Tchad pour le construire avec et dans la paix, poursuit-elle.
Ces assises sur la paix et la cohabitation pacifique initiée par la Fondation panafricaine Hassan Djamouss pour la paix et l’action humanitaire est une opportunité d’esquisser des pistes pouvant permettre de consolider la paix chèrement acquise.
Il sera également une occasion de tourner la page douloureuse de l’histoire tumultueuse du Tchad. . Car la guerre n’a d’intérêts que pour ceux qui vendent les armes.
Pour les peuples, la guerre n’a que des conséquences, indique Mme Mariam Djamouss. Pour parvenir aux résultats, le symposium, durant deux jours, décline trois séances de travail comportant huit (8) communications de 30 mn chacune. Des experts attitrés apporteront des réponses appropriées aux préoccupations et aspirations à la paix et à la cohésion sociale.
On peut citer entre autres l’axe 1 sur comment consolider la paix durable au Tchad, l’axe 2 sur la gestion des conflits intercommunautaires et la cohabitation pacifique et l’axe 3 sur le rôle de la jeunesse et de la femme dans la consolidation de la paix.
Le ministre de la Réconciliation nationale, Acheikh Ibn Oumar, avant d’ouvrir le symposium, a souligné que ce symposium se tient à quelques jours du dialogue avec des groupes armés à Doha.
« Nous espérons que les résultats de vos travaux auront fourni à temps pour nous renforcer nos sous-mains en prévision de ce pré-dialogue avec nos frères des groupes armées », a déclaré le ministre.
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