La mise en place d’un nouveau Cadre de dialogue politique divise

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La mise en place d’un nouveau Cadre de dialogue politique divise
La mise en place d’un nouveau Cadre de dialogue politique divise

Africa-Press – Tchad. La classe politique tchadienne s’est réunie ce 6 mai à N’Djaména pour discuter des modalités de mise en place d’un nouveau Cadre de concertation politique. Des divergences ont envenimé les discussions.

La majorité de la classe politique tchadienne s’est réunie ce 6 mai dans une des salles de conférence du ministère des Affaires étrangères. Sur la première rangée, des figures bien connues ont pris place: Pahimi Padacké Albert, président du Rassemblement national des démocrates tchadiens (RNDT-Le Réveil) et sénateur ; Aziz Mahamat Saleh, secrétaire général du Mouvement patriotique du salut (MPS) ou encore Djekombé François, président de l’Union sacrée pour la République (USPR) et 6e vice-président de l’Assemblée nationale.

C’est l’ancien coordonnateur du Cadre national de concertation politique (CNCP), Dr Nasra Djimasngar, qui prend la parole en premier. Il fait un résumé de la communication faite par le président de la République à la classe politique le 5 mai et dans laquelle il a notamment évoqué l’idée de la création d’un nouveau Cadre de dialogue politique. Aussitôt, Il ne tarde pas à sortir une liste de 11 personnes qui doivent veiller à la mise en place de ce Cadre.

Vives contestations dans la salle. Les membres de ce présidium dirigé par Abderaman Djasnabaille, doyen d’âge, sont immédiatement rejetés. Les conditions de leur désignation n’étant pas connues. Malgré ce bronca, le présidium ne rend pas le tablier, occasionnant le départ de certains chefs de parti.

En deux heures du temps, les échanges portent, entre autres, sur le nombre des membres du bureau exécutif du futur Cadre et la durée de leur mandat.

Voyant que les discussions traînent en longueur, un chef de parti propose au présidium de suspendre les travaux pour recevoir les propositions par écrit et programmer une autre rencontre pour présenter la synthèse desdites propositions. Ce qui a été accepté. ‘’L’essentiel a été dit. Je ne donne plus la parole. C’est la fin !’’, assène Abdraman Djasnabaille, prévoyant une autre rencontre le 9 mai.

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