Africa-Press – Tchad. Selon le Pr Bahoutou Laohoté, les règles précises pour la cession foncière et les règles traditionnelles, telles que le droit coutumier, le droit islamique et d’autres textes élaborés par l’État, ne sont pas suffisamment vulgarisées. Il a souligné que la population ne comprend pas le sens de ces textes et continue à appliquer les droits coutumiers, ce qui est la première cause de conflit au Tchad.
Pr Bahoutou Laohoté a également mentionné que les nouveaux éleveurs et agriculteurs ne sont pas destinés à pratiquer l’agriculture et l’élevage, car les gouverneurs et les généraux qui sont affectés dans les provinces et qui sont nantis dans le milieu rural s’accaparent des grands domaines pour créer des jardins et/ou pratiquer l’élevage. Il a identifié plusieurs autres causes de conflits fonciers au Tchad, telles que la croissance démographique, le changement climatique et la complicité des agents de l’État avec le service de cadastre.
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