le dialogue national inclusif et souverain entre dans sa phase décisive

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le dialogue national inclusif et souverain entre dans sa phase décisive
le dialogue national inclusif et souverain entre dans sa phase décisive

Africa-Press – Tchad. Les questions épineuses seront débattues cette semaine au cours de cette rencontre inclusive et souveraine. Cinq comités ad-hoc ont d’ores et déjà été mis en place par le président du présidium.

Le moment le plus attendu du dialogue est arrivé. Cette semaine, l’ambiance au Palais de la culture qui abrite les travaux du DNIS sera sans doute intense. L’ancien directeur de cabinet civil adjoint de la présidence, Abdoulaye Sabre Fadoul et son successeur, Abdelnasser Garboa, ont déjà émis quelques avis. Chacun sur sa page Facebook.

«Les questions liées à la forme de l’Etat, au calendrier de la transition pour le retour à l’ordre constitutionnel et enfin, le sort à réserver aux acteurs de la transition seront rudement débattues et donneront lieu à des résolutions déterminantes pour l’avenir de notre pays. Tout autant que dans la salle, les réseaux sociaux vont s’emballer allant chacun de ses propositions et ses oppositions. » Abdelnasser Garboa a fait cette annonce en signifiant qu’il partagera ses convictions et ses inquiétudes dans la salle (Palais de la culture) et sur les réseaux sociaux. Là où les supporters de la junte se font discrets, l’actuel DIRCAB se présente à visage découvert.

Quant à ceux qui soutiennent, dans l’ombre, l’éligibilité du président du Conseil militaire de transition, l’ancien directeur du cabinet civil de la présidence, Abdoula Sabre Fadoul note que : « le temps obligera bientôt les uns et les autres à sortir du bois, c’est-à-dire de l’ambiguïté. S’exprimer c’est assumer, s’assumer c’est choisir. » ASF annonce qu’il donnera son avis sur le sujet de l’éligibilité en deux volets, sous l’angle de la légitimité et celui de l’opportunité.

Mais avant, il énumère les raisons pour lesquelles les autres ont peur de s’afficher au public. Il cite entre autres : – L’absence de signe manifesté jusqu’à ce jour par le PCMT pour ou contre l’éligibilité, même pas aux intimes (c’est l’éphémère dircab qui parle),

– L’appréhension d’être traité de « vendu » et subir la colère numérique des anti-CMT,

– La crainte des sanctions agitées et son corollaire d’incertitudes qui est de nature à dissuader les opportunistes dans la prise de risque,

– La volonté de ne pas anticiper un sujet qui sera forcément mis sur la table du DNIS.

Des sous-commissions ad-hoc

Les cinq sous-commissions ad-hoc mises en place, traiteront des thématique de la commission numéro 2 « Forme de l’État, constitution, réformes institutionnelles et processus électoral.» Egalement l’accord de paix de Doha relatif à la Démobilisation, le désarmement et la Réinsertion (DDR) ; les organes de transition ; le cahier de charges de transition, les mécanismes des recommandations et des résolutions sorties du dialogue national inclusif et souverain.

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