Africa-Press – Tchad. Les membres de Wakit Tamma ont exprimé leur profonde inquiétude quant à la situation à Faya et ont dénoncé le « meurtre brutal du jeune tchadien, Mahamat Dakou, par les forces françaises ». Selon le parquet d’instance de N’Djamena et les autorités provinciales du Borkou, l’infirmier militaire français a été attaqué au scalpel par le militaire tchadien et a agi par légitime défense.
Le porte-parole de la section politique de Wakit Tama, Hamza Mahamat Moussa, a souligné que « le Tchad était en retard depuis que la France avait octroyé une « fausse indépendance » au pays, alors que d’autres nations luttaient pour obtenir une indépendance totale ». Selon lui, « les accords entre la France et le Tchad ne servent pas les intérêts de la nation tchadienne. »
Hamza Mahamat Moussa a annoncé que les membres de Wakit Tamma se tiennent aux côtés de la famille de la victime et leur apporteront tout leur soutien en ces moments difficiles. Il a affirmé que Wakit Tamma soutient toutes les décisions et actions entreprises par les habitants de Faya.
Le porte-parole a qualifié cet acte de « criminel » et « immoral », en violation des droits de l’homme et de la souveraineté nationale. Il a appelé tous les Tchadiens « qui défendent la justice et l’équité à se rassembler pour faire front commun. »
Enfin, Hamza Mahamat Moussa a annoncé que Wakit Tamma prévoyait d’organiser une manifestation pacifique en solidarité avec la famille de la victime et pour exiger le retrait immédiat des forces françaises du territoire national. Il a également exhorté le président de la transition à ordonner le départ des forces françaises dans les plus brefs délais.
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Tchad, suivez Africa-Press