depuis 2020, la Maison de la culture de Moundou a dépisté 44 séropositifs

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depuis 2020, la Maison de la culture de Moundou a dépisté 44 séropositifs
depuis 2020, la Maison de la culture de Moundou a dépisté 44 séropositifs

Africa-PressTchad. La Maison de la culture Maondoé Naindouba de Moundou joue un rôle important en faisant un travail d’orientation des jeunes. Le représentant de la directrice de la Maison de la culture de Moundou, Dingamndoh Kaïnabé, a saisi l’occasion pour faire un plaidoyer.

Il demande à l’UNICEF d’intervenir dans la campagne de sensibilisation pour le test de dépistage des jeunes afin de réduire le fléau du VIH/Sida qui a pris de l’ampleur dans la zone méridionale.

Un centre de dépistage se trouve dans l’enceinte de la Maison de la culture de Moundou. Mbaïgoloum Germain, conseiller psychosocial, a été formé dans ce domaine par la Banque mondiale depuis 2011.

Il a donné le bilan des dépistages réalisés depuis 2020 : 550 jeunes dont 241 filles et 309 jeunes garçons. Sur cet effectif, 44 ont été déclarés positifs.

Tous ont eu une orientation pour la prise en charge (centre de prise en charge, hôpital provincial de Moundou, CDLS). Le conseiller psychosocial demande à l’UNICEF d’appuyer le centre et les pères éducateurs qui mènent des campagnes de sensibilisation sans relâche.

Pour le président des pères éducateurs, Djikolmbaye Bebaré Aristide, les activités dans le cadre de la sensibilisation et l’orientation sont en marches mais le problème majeur qui se pose est axé sur le financement.

“Depuis quelques temps, l’UNICEF ne finance pas leur initiative”, indique-t-il.

“Avec notre courage et notre abnégation, nous nous efforçons de faire des activités, même si l’on ne trouve pas de financement. On travaille parce qu’on est conscients du fléau qui a pris de l’ampleur.

Pour nos frères et amis infectés, nous ne voulons pas qu’ils meurent du Sida, raison pour laquelle on se donne la volonté de les aider et les sensibiliser afin qu’ils puissent suivre les conseils qu’on leur donne”, affirme Djikolmbaye Bebaré Aristide.

De l’avis du représentant de la HAMA, Ali Mahamat Mbodou, par ailleurs chef de département des affaires juridiques à la HAMA, “dans tout ce que l’UNICEF fait avec ses partenaires dans le cadre de la promotion et la protection des droits de l’enfant, il faudrait qu’il y ait une mise à jour afin d’éclairer le public”. Il espère que les médias porteront plus loin le message et relayeront efficacement les activités de l’UNICEF.

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