les moto-taximen de nuit en insécurité

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les moto-taximen de nuit en insécurité
les moto-taximen de nuit en insécurité

Africa-Press – Tchad. Moto arrachée ou vie arrachée, tel est le sort réservé à certains conducteurs de moto qui exercent leur métier la nuit. Ils sont donc nombreux à affronter les rues de la capitale, tard la nuit, pour offrir leur service, malgré l’insécurité de la ville de Ndjamena.

Malheureusement, beaucoup sont victimes d’agressions. La semaine dernière, au quartier Sabangali, dans le 3ème arrondissement, un jeune conducteur de moto nommé Santoni a été retrouvé mort et sa moto emportée. Et ce n’est pas le seul cas que l’on peut décrire.

D’après Olivier, les cas d’agressions des conducteurs de moto qui exercent tard la nuit tiennent lieu d’une certaine complicité. « Si tu as une moto neuve, tu deviens leur cible », explique-t-il. Selon Haroun, victime d’une agression et qui a heureusement réussi à garder sa moto, « c’est une opération bien préparée, un voleur se déguise en client et entre temps ses amis ont pris un emplacement en attendant la capture de leur gibier », témoigne-t-il.

Bon nombre de conducteurs de moto accusent les agents de police de défaillance, lors des patrouilles nocturnes. Par manque d’équipements, et en raison de la peur de perdre leur vie, ils ne font pas de patrouilles dans certains quartiers et les rues secondaires, expliquent-ils.

Ainsi donc, les responsables de la sécurité sont interpellés pour assurer la sécurité des personnes qui exercent leur métier la nuit. Aujourd’hui, les policiers sont équipés des motos et peuvent aussi faire des patrouilles dans les quartiers les plus reculés de la ville, pour assurer la sécurité de ces jeunes. Car chaque citoyen a le droit d’être protégé.

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