l’ONU lance l’opération d’enregistrement biométrique de réfugiés camerounais

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l’ONU lance l’opération d’enregistrement biométrique de réfugiés camerounais
l’ONU lance l’opération d’enregistrement biométrique de réfugiés camerounais

Africa-Press – Tchad. Des affrontements intercommunautaires dans le département du Logon et Chari dans l’Extrême-Nord du Cameroun, ont entraîné le déplacement de « plus de 100 000 personnes » du Cameroun vers le Tchad voisin, selon l’agence des Nations Unies en charge des réfugiés, HCR.

Pour permettre à ces réfugiés d’avoir des documents de protection et faciliter l’assistance des humanitaires et leur pays d’accueil, le Haut-commissariat des réfugiés de l’ONU (HCR) a lancé, mardi 11 janvier, « l’opération d’enregistrement biométrique de niveau 2 sur le site de Guilmey », situé dans le 1er arrondissement de N’Djamena.

Le HCR a aussi créé un pont aérien pour acheminer par avion-cargo du matériel de secours pour les réfugiés camerounais au Tchad. « Pour assister les 37 000 réfugiés camerounais nouvellement arrivés à partir du 5 décembre au Tchad, le HCR a mobilisé des ressources pour acheminer l’aide humanitaire au Tchad.

Trois rotation de vols sont programmés », a souligné Marie-Lucie Quesada, administratrice principale du HCR. Selon la même source, une première cargaison de matériel d’aide d’urgence pour les réfugiés camerounais au Tchad est arrivée fin décembre avec 2 000 ustensiles de cuisine et 6 000 bâches pour construire des abris.

Deux autres avions-cargos sont attendus dans les prochains jours dans la capitale tchadienne, N’Djamena. Depuis aout 2021, des affrontements les communautés Arabe choas et Mousgoums, dans l’Extrême-Nord du Cameroun, ont forcé plus de 100 000 personnes, principalement des femmes et des enfants, à fuir les violences et à traverser la frontière en direction du Tchad voisin.

Les réfugiés sont arrivés épuisés, traumatisés et souvent avec des signes de malnutrition. La plupart dorment en plein air ou dans des abris de fortune, avec peu de protection.

Des abris, de la nourriture, de l’eau et des soins de santé primaire sont nécessaires de toute urgence, alors que les réfugiés sont relocalisés dans des endroits plus éloignés de la frontière, pour des raisons de sécurité et de protection.

Selon Guirnodji Barnabé, assistant de protection du HCR, « les réfugiés ont un besoin urgent d’abris, de couvertures, de nattes et de kits hygiéniques. Certains sont généreusement accueillis par des communautés locales, mais la plupart dorment encore en plein air ou à l’ombre des arbres ».

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