Africa-Press – Tchad. A la suite de l’assassinat du chef de village de Dopélé dans le canton Moussafoyo et la récurrence des massacres des agriculteurs par les éleveurs, les ressortissants dudit canton ont fait un point de presse à N’Djamena ce 16 janvier pour condamner ces actes.
Pour les ressortissants du canton Moussafoyo résidant à N’Djamena, ces actes de tuerie sont inacceptables. “Le 12 janvier, un chef de village a été tué à son domicile par des éleveurs; le 8 septembre 2023, ce sont deux agriculteurs qui ont été assassinés à Maibian et le 21 octobre 2023, c’est un agriculteur du village Dopelé qui a été lui aussi victime des éleveurs”, a égrainé Ngal Tourou Mallah représentant des ressortissants de Moussafoyo.
Au vu de ces actes, ils recommandent au gouvernement la relève sans exception de toutes les autorités militaires installées dans le canton; de traduire en justice les coupables des conflits sanglants des villages Dopelé et Maibian ; et enfin la restitution immédiate de plus de 20 bœufs d’attelage et de plus de 16 motocyclettes volés.
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En plus de ces recommandations, les ressortissants de Moussafoyo à N’Djamena réclament “la cessation sans condition des éleveurs à occuper anarchiquement les parcelles agricoles, des sites sacrés, cimetières et le respect des couloirs des transhumances; la réorganisation des ferriques autour des 10 ferriques reconnus officiellement avec une responsabilisation très clair d’un leader désigné et approuvé par la chefferie cantonale.”
Enfin, les ressortissants de Moussafoyo demandent “La libération immédiate et sans condition des 07 agriculteurs emprisonnés dont 04, à la suite du conflit du 21 octobre à Dopelé et des 03 autres du village Mayami par suite de fausses accusations d’un prétendu éleveur assassiné.”
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