Africa-Press – Tchad. Le ministre de l’Aménagement du territoire, Mahamat Assileck Halata, a constaté ce 11 juin, l’évolution du curage des caniveaux et d’un canal situés respectivement dans les quartiers Moursal et Amriguébé. Pour lui, l’’’incivisme’’ de certaines personnes et l’insuffisance de machines constituent un frein à l’atteinte des objectifs fixés. Il promet la fermeté à l’avenir.
A Amriguébé, c’est un canal dont une partie est bouchée par les ordures qui est visité. Sur place, deux tractopelles manœuvrent pour les enlever. Seulement un camion est chargé de déposer ces déchets dans les deux sites implantés aux quartiers Farcha et de Gassi, dans les 1er et 7e arrondissements.
Ce qui est inadmissible pour le ministre de l’Aménagement du territoire, Mahamat Assileck Halata. ‘’Ce n’est pas avec une ou deux machines qu’on peut arriver à boucler cette mission. Ce canal doit être curé à trois mètres de profondeur’’, rappelle le ministre aux techniciens de l’entreprise en charge des travaux.
L’autre constat maintes fois déploré est le dépôt d’ordures dans ce canal. ‘’Hier, l’entreprise en charge des travaux a curé le canal et c’était propre. Aujourd’hui, c’est sale. Parce que hier nuit encore, certains malotrus sont venus déverser les saletés dans le canal. On va jouer à ce jeu là pendant combien de temps?’’, s’interroge le ministre.
Apparemment irrité, Mahamat Assileck Halata, promet la fermeté à l’avenir. ‘’ C’est la population elle-même qui veut saboter ce que fait le gouvernement? Nous n’allons pas nous arrêter là, quitte à déployer la police municipale, quitte à déployer les forces de défense et de sécurité. Il faudrait que le travail qu’est en train de faire le gouvernement puisse aller dans le bon sens’’, souhaite-t-il.
A Moursal, les travaux de curage des caniveaux évoluent sans difficultés majeures. Là également, la boue et les immondices retirées sont conduits aux sites de dépôt. ‘’’Nous allons encore revenir ici dans une semaine pour faire le constat. Si le travail n’est pas fait convenablement, il sera refait’’, met-il en garde l’entreprise en charge des travaux.
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