Africa-Press – Tchad. Parmi les applications de réseaux sociaux, celle développée par l’entreprise chinoise ByteDance est devenue l’une des plus utilisées par les internautes. En effet, Tiktok surclasse actuellement le « meta » du pionnier Mark Zuckerberg. Mais derrière ces performances, se cache un phénomène nuisible aux jeunes utilisateurs.
Le principe de Tiktok est de permettre le partage de courtes vidéos de 3 à 180 secondes avec des possibilités de téléchargement selon les options des émetteurs et émettrices. En 5 années d’existence, le réseau social est devenu le plus téléchargé et utilisé notamment par la classe juvénile. Son utilisation assez simplifiée permet de visionner des centaines de vidéos en scrollant.
Le scrolling, phénomène qui consiste à défiler un contenu sur un écran informatique, fait passer du temps à beaucoup de jeunes sur Tiktok sans que ceux-ci ne s’en rendent compte. Cédric A., étudiant en 1ère année de gestion à Lomé, a déclaré à notre rédaction qu’il lui arrive de passer tout son après-midi sur Tiktok, en ajoutant qu’il dispose d’un « powerbank » lorsque la batterie de son téléphone se décharge. Une jeune fille, tenancière d’une boutique de vente d’articles divers, a avoué qu’elle participe souvent aux challenges qui apparaissent sur le réseau social.
Tiktok tout comme les autres réseaux sociaux ont l’inconvénient de plonger les utilisateurs dans un monde virtuel en les éloignant de leurs proches immédiats. Cependant avec Tiktok, le scrolling est encore plus important. L’image que renvoie un utilisateur en train de « tiktoker » est assez inquiétante : seuls les doigts sont smart, les yeux fixés sur l’écran comme un automate imperturbable. Ces conditions ne sont certainement pas faites pour un développement intellectuel des jeunes utilisateurs. En plus de scroller pendant des heures, le contenu des vidéos en accès libre sur tiktok laisse véritablement à désirer et ne sont pas de nature à déclencher une émulation intellectuelle de la jeunesse.
Au final, il faut dire qu’en réalité, Tiktok fait beaucoup plus travailler les doigts des utilisateurs que leurs méninges.
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