tensions au sein des personnes handicapées

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tensions au sein des personnes handicapées
tensions au sein des personnes handicapées

Africa-Press – Tchad. Des motos-tricycles et vélos tricycles garés ce 15 novembre attendent impatiemment le président national de l’association d’entraide des personnes handicapées physiques au Tchad (AEHPT), puis le débat autour de la fermeture du pont de Ngueli surgit entre eux.

Un bon nombre s’indigne des propos du président sur les antennes d’une radio, les qualifiant de groupuscule qui font obstacle au processus d’ouverture de la voie de N’Gueli.

A l’arrivée du président de l’AEHPT, Djibrine Mahamat Issa, les échanges ont commencé. Après plusieurs minutes d’échanges, ils ne sont pas parvenus à un accord du fait que les propos du président de l’association ne font pas l’unanimité.

“Je trouve les membres mécontents ce matin, choses que j’ignore. Toutes ces tensions je veux les comprendre sur tous les plans.

Car les plaidoiries vont bon train, j’ai un rendez vous avec les autorités pour la cause de tout le monde, il n’y a pas de problème entre nous”, affirme Djibrine Mahamat Issa. Les membres avaient pour intention de le destituer puis remanier le bureau de l’association.

Pour eux, leur présence au siège est pour diverses raisons : primo, le président a fait un point de presse les traitant de groupuscule et de perturbateurs qui font de la violence contre le gouvernement, ce qui est inacceptable.

Secondo, il a priorisé le financement d’un micro-crédit pour 80 personnes handicapées par rapport aux autres membres de l’association. À cela, il a reçu 5.000.000 Fcfa pour l’effet de Covid-19 qu’il n’a pas distribué.

Les membres de l’association affirment avoir manifesté en rampant pour l’ouverture de la route de Kousseri mais sans suite favorable. Tant que le pont de Kousseri ne leur est pas accessible en tricycles, les membres souhaitent que le bureau de l’association reste fermé.

De même, ils affichent leur incompréhension sur les termes d’un communiqué de l’association du 11 novembre 2021 : “Nous informons que ce groupe dirigé par Ali Ossingbede Justin, “gilet noir” qui se proclame porte-parole des personnes handicapées, ne l’est pas.

Tout acte causé par ce dernier n’engage que sa personne et ne peut constituer un obstacle à l’effort des avancées fiables des négociations entre les faîtières et le gouvernement”.

Joint au téléphone, Ali Ossingbede Justin affirme qu’il dit est difficile comprendre les raisons qui divisent cette association mais dans tous les cas, les autorités doivent pencher sur le sort de cette couche vulnérable car leur situation ne fait que se fragiliser.

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