Africa-Press – Tchad. L’Association des jeunes pour l’animation et le développement rural (AJADR), la Coordination nationale des jeunes pour la paix et le développement (CONAJEDPT), le mouvement citoyen Le Temps et Wakit Tamma, section politique, accusent le gouvernement d’avoir ‘’démissionné’’ face à la multiplication des massacres.
A Mandakao, à Molou, à Oregomel, ‘’des familles entières ont été décimées, des villages rayés dans une barbarie méthodique’’, dénoncent ces trois organisations de la société civile et la branche politique de Wakit Tamma.
Pour elles, face à ces violences meurtrières, ‘’les autorités observent, détournent le regard. Cette passivité face à la barbarie constitue une démission grave, une trahison manifeste des devoirs les plus sacrés de l’Etat, à commencer par la protection des citoyens, mission régalienne de I’Etat’’.
Elles appellent donc à la démission du gouvernement. “Nous déclarons que le gouvernement de la 5eme République a failli à sa mission, qu’il est disqualifié pour diriger le pays, et qu’il doit immédiatement rendre le tablier’’, pensent-elles.
L’Association des jeunes pour l’animation et le développement rural (AJADR), la Coordination nationale des jeunes pour la paix et le développement (CONAJEDPT), le mouvement citoyen Le Temps et Wakit Tamma, section politique, exigent la création, dans les ‘’plus brefs délais’’, d’une commission d’enquête internationale indépendante, placée sous l’égide des Nations unies et de l’Union africaine pour établir les responsabilités dans les tueries de. Mandakao, Molou, Oregomel et ailleurs.
Elles annoncent un plan d’actions de mobilisation citoyenne qui comprendra des journées ville morte, des marches pacifiques, des campagnes internationales de dénonciation et des actions judiciaires.
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