Une chanson pour Faure et Ouattara

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Une chanson pour Faure et Ouattara
Une chanson pour Faure et Ouattara

Africa-Press – Togo. Mardi 1er novembre 2022, a été lancé le clip officiel de la chanson «Limitons les mandats», composée par Meiway, Didier Awadi et 9 autres artistes africains engagés dans la Campagne citoyenne pour la limitation des mandats présidentiels à deux. Cette chanson, selon les promoteurs, est un appel à tous les dirigeants africains qui s’éternisent au pouvoir à promouvoir l’alternance démocratique dans leur pays.

La chanson « Limitons les mandats » est délicieusement mélodieuse. À écouter sans modération. Elle devrait faire partie du hit-parade des chansons préférées du jeune doyen. La PM « Da Vodou » avait récemment publié ses coups de cœur, c’est-à-dire la playlist de ses chansons préférées. « Faurevi » devrait aussi en avoir. On lui suggère que « Limitons les mandats » soit en tête de liste. Ainsi à force d’écouter cette chanson, il finira par comprendre que deux mandats, c’est largement suffisant et que faire trois, quatre, cinq mandats, c’est trop. Lui-même s’était une fois posé en chantre de la démocratie et de l’alternance en prônant la limitation du mandat présidentiel à deux ou à trois. Entre nous, c’est dans quelle partie du globe, on limite le mandat à trois ? Ah le jeune doyen, il est trop « Faure ». En tout cas, d’après lui, c’est la seule manière pour que le continent africain puisse progresser. Le moment est venu de mettre en application ses recettes sur la limitation des mandats.

D’autres membres du syndicat des chefs d’Etat à l’instar d’Alassane Dramane Ouattara et de Macky Sall qui sont également atteints par le virus du troisième mandat, devraient s’approprier cette chanson « limitons les mandats ». On « ne sait pas jamais », en l’écoutant, ils finiront par accepter de quitter le pouvoir. Tel est d’ailleurs le souhait partagé les différents peuples.

Dans cette chanson, les artistes ont voulu rendre hommage à la jeunesse africaine qui incarne «le futur du continent». Mais il s’agit surtout d’un appel adressé aux dirigeants du continent pour qu’ils respectent le principe de deux mandats et laissent la jeunesse construire son avenir en Afrique.

Le Togo est concerné au plus haut point parce que c’est le seul pays en Afrique de l’Ouest à ne jamais connaître l’alternance et où une seule famille est au pouvoir depuis 55 ans.

La faute à Google Maps

Il est révolu le temps où pour rendre visite à un ami, un proche ou pour se rendre à un lieu qu’on ne connait pas, on doit se renseigner à plusieurs reprises sur le chemin ou appeler constamment la personne pour se faire situer. Parfois même, certains passent toute une journée à chercher l’emplacement, en vain.

Aujourd’hui, l’heure est à l’internet. La personne vous envoie juste une localisation Google Maps sur votre smartphone et l’application se charge de vous guider jusqu’à destination. Ou il suffit de faire une recherche sur Google Maps et l’application se charge du reste. Génial, n’est-ce pas ?

Mais cette facilité technologique n’est pas sans inconvénient. Chez nous au Togo, certains ont suivi les indications de Google Maps et se sont retrouvés dans un couvent vodou ou à un autre lieu carrément diffèrent de là où ils devraient se rendre. Surtout que dans notre pays, les voies ne sont pas toutes adressées. Certains se demandent même si ce ne sera pas mieux de retourner à l’ancienne méthode.

En tout cas, un jeune Gaulois a vécu un calvaire et a failli y laisser sa peau pour avoir suivi les indications de Google Maps. L’adolescent a passé une nuit entière suspendu à une falaise, à 150 mètres du vide. Par miracle, il a été secouru au petit matin. Dès lors, une question était sur toutes les lèvres : comment s’est-il retrouvé dans cette situation ? La réponse se résume en deux mots : Google Maps.

Loïc, 17 ans, a enfourché son VTT pour rejoindre des amis. Pour s’y rendre, le jeune homme se réfère aux indications de Google Maps option vélo. Le hic, c’est que l’application lui fait emprunter un chemin de randonnée pédestre interdit au public après des éboulements. Alors que la nuit commence à tomber, Loïc poursuit sa route «sans se poser de question», explique un brigadier.

C’est dans ce contexte que le cycliste s’est retrouvé piégé sur une falaise, au-dessus du vide. Paralysé, il s’est empressé de prévenir les secours avec son smartphone, mais tout ne s’est pas passé comme prévu. Toujours selon les dires du brigadier, l’adolescent était accroché «à des touffes d’herbes» et à la roche au moment de son sauvetage.

En tout cas, « science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». C’est bien de suivre Google Maps, mais pas bêtement comme des moutons de panurge.

Condamné pour avoir transfusé une Témoin de Jéhovah

Le CHU de Bordeaux devra verser plusieurs milliers d’euros à une patiente Témoin de Jéhovah pour avoir eu recours à une transfusion sanguine sans son consentement lors d’une opération, selon un arrêt de la cour administrative d’appel.

La patiente, membre des Témoins de Jéhovah qui refusent les transfusions sanguines pour des raisons religieuses, avait reçu trois transfusions entre le 29 février et le 2 mars 2016 lors d’une ablation de la vésicule biliaire « menaçant la vie de l’intéressée », malgré son refus du traitement prononcé à plusieurs reprises.

Le tribunal a condamné le CHU de Bordeaux à verser la somme de 3 000 euros en réparation « de son préjudice moral et des troubles dans ses conditions d’existence » et 1000 euros au titre d’un défaut d’information.

Pour la Cour, « l’hôpital n’a pas commis de faute en procédant aux deux premières transfusions » réalisées alors que la patiente subissait une hémorragie interne, car « le respect de la volonté de la patiente mettait sa vie en danger ». Mais la troisième transfusion administrée le surlendemain de l’opération, « après une sédation non consentie », est « fautive car la patiente avait repris connaissance et signifié de nouveau son refus d’être transfusée », ajoute la Cour.

Mouvement fondé dans les années 1870 aux Etats-Unis par Charles Russel, les Témoins de Jéhovah se considèrent comme les seuls à restituer un christianisme des origines. Ils sont régulièrement accusés de dérives sectaires pour leurs préceptes rigoristes.

Ça doit vraiment difficile pour le personnel médical de se retrouver avec ce genre de patient. Les médecins qui ont prêté le serment de sauver des vies, ont dû faire face à un choix cornélien.

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