Africa-Press – Togo. L’Afrique devient de plus en plus visible au patrimoine mondial de l’UNESCO. C’est le constat du Camerounais Lazare Eloundou Assomo, le patron de cette instance onusienne.
Les rideaux sont tombés sur la 45è session de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). Une occasion ayant permis d’inscrire de nouveaux sites au patrimoine mondial de l’UNESCO. L’Afrique en compte sept (7).
Le Directeur patrimonial mondial estime, depuis sa prise de fonction, que la sous-représentation de l’Afrique est en train de se corriger lentement mais sûrement.
L’inscription de l’Afrique au prestigieux label, selon Lazare Eloundou Assomo, « progresse vraiment, elle a même été très visible », car explique-t-il, « avec sept biens qui ont été inscrits sur la liste du patrimoine mondial cette fois-ci, on voit que cette session du comité va devenir une référence pour les prochaines années pour l’Afrique ».
« Il y a une dynamique qui semble s’être lancée et qui j’espère va se poursuivre. Les experts africains sont de plus en plus outillés pour préparer de bons dossiers », reste-t-il convaincu.
Les nouveaux sites africains inscrits au patrimoine mondial présentent des avantages en ce sens que « Les personnes du monde entier vont venir pour comprendre pourquoi ces sites sont importants et pour apprendre les messages qui sortent de ces différentes inscriptions », explique M. Ossomo.
Et d’ajouter : « Ensuite, le patrimoine mondial va continuer de travailler avec tous ces pays pour leur apporter une assistance qui peut être financière pour renforcer les compétences de tous les gestionnaires des sites, pour les aider à assurer une conservation un peu plus durable. Par exemple, pour les sites naturels, c’est travailler sur les questions de biodiversité. Pour les sites culturels, c’est travailler sur la conservation ».
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