Le parti UNIR pris la main dans le sac « Escroquerie politique » au JSFDT, Mme Marguerite GNAKADE remet les imposteurs à leur place

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Le parti UNIR pris la main dans le sac « Escroquerie politique » au JSFDT, Mme Marguerite GNAKADE remet les imposteurs à leur place
Le parti UNIR pris la main dans le sac « Escroquerie politique » au JSFDT, Mme Marguerite GNAKADE remet les imposteurs à leur place

Africa-Press – Togo. La mère qui laisse voir toute sa tendresse à ses enfants crée en eux l’ingratitude ». Ce proverbe de Honoré de Balzac illustre parfaitement la situation que vit actuellement Marguerite Essossimna GNAKADE avec les anciens membres de son association. Exclue de son propre mouvement Jeunes Sans Frontière pour le Développement du Togo (JSFDT) par un groupuscule d’hommes lors d’une pseudo Assemblée Générale, dite extraordinaire le 16 juin 2023 en violation totale des textes dudit mouvement, Marguerite GNAKADE ne veut pas se faire marcher dessus. Elle se montre ferme et prête à aller jusqu’au bout. Le 25 août 2023, dans une déclaration dont elle est signataire en tant que présidente de JSFDT, Marguerite dénonce ce qu’elle qualifie « d’escroquerie politique » et met en garde les « imposteurs » sur la gravité des actes qu’ils continuent de poser au nom du mouvement qu’ils « n’ont, ni la légitimité, ni la légalité de représenter ». Il s’agit d’une réaction courageuse et inédite car venant d’une femme du cercle présidentiel, la première dans l’histoire du parti RPT-UNIR après celles de 2002 ayant entrainé l’exclusion de Maurice Dahuku Péré (Député, Ancien ministre et Président de l’Assemblée (PA), mort en 2021) et Messan Agbéyomé Kodjo (Ancien PA, Premier Ministre, reparti en exil depuis 2020) du comité central du Rassemblement du Peuple Togolais (RPT) des rangs du parti pour trahison et félonie. Comme quoi du RPT à UNIR, vouloir s’affranchir du « génocide intellectuel » est synonyme de haute trahison.

La discorde : quand le mouvement JSFDT veut renaître de nouveau

En effet, le mouvement JSFDT est une association créée le 26 mai 2019 sous l’impulsion et sur l’initiative personnelle de Madame GNAKADE. Selon nos informations les premières réunions étaient même tenues à son domicile avec pour objectif fondamental de rassembler les citoyens togolais désireux de renforcer les valeurs républicaines et de promouvoir la gouvernance démocratique à l’échelle nationale, sans distinction de sexe, de race ou de religion. Le mouvement était venu palier aux insuffisances constatées chez la pléthore d’associations et ailes marchandes du l’Union pour la République (UNIR) qui ne sont que dans l’événementiel et ne sortent sur le terrain lorsqu’on entonne le tambour d’une campagne électorale et prennent fin aussitôt le scrutin terminé. Le mouvement JSFDT a effectivement fait ses preuves sur le terrain à travers les actions concrètes de proximité au point d’attiser la fougue de certains cadres de l’UNIR dont selon nos sources, le Secrétaire Exécutif Aklesso Atcholé et son compère Kanka-Malik NATCHABA qui avaient intimé l’ordre à Marguerite GNAKADE et son mouvement de cesser de faire usage des couleurs et emblèmes du parti dans leurs activités.

Quoi de plus normal quand lors de la réunion tenue le 7 mai 2023, les membres du Conseil de surveillance et des responsables de zones conformément aux statuts ont décidé unanimement, de la réorientation des actions du mouvement vers une approche apolitique et caritative. Cette mutation était aussi motivée par les difficultés qu’éprouve le mouvement auprès des partenaires financiers qui rechignent à apporter leur soutien à un mouvement qui se veut politique. Mais rebelote, cette orientation stratégique n’a pas été du goût du parti de Faure GNASSINGBE qui voit plutôt l’ancienne Ministre de la défense Marguerite Essossimna GNAKADE comme un adversaire politique. Sans même contacter la présidente du mouvement, le Secrétaire Exécutif du parti UNIR a convoqué les membres du JSFDT au siège du parti. Ces derniers ont été menacés selon leur présidente « Certains y ont été séquestrés toute une journée durant sous pression de tous ordres, en plus d’être menacés de perdre leur travail qu’ils soient de la fonction publique ou du secteur privé, s’ils refusent de démettre leur présidente en la personne de Marguerite GNAKADE», a-t-elle précisé dans son communiqué de presse.

C’est dans cette tension que le 16 juin 2023, qu’un putsch a été orchestré à travers une (falsification) d’Assemblée Générale Extraordinaire pour exclure Madame GNAKADE de son propre mouvement par des individus qui sont, selon elle, méconnus des instances du mouvement. Elle rejette catégoriquement son exclusion qu’elle qualifie d’ailleurs de nulle et de nul effet et informe l’opinion nationale et internationale que cette Assemblée Générale a été organisée en flagrante violation des règles qui gouvernent ledit mouvement. Elle précise qu’aucun membre du Comité de surveillance, chargé d’orienter les décisions majeures du mouvement conformément aux articles 16 et 22 n’était présent lors de cette pseudo Assemblée. Toute l’opinion nationale et internationale a constaté la réquisition des médias d’Etat pour orchestrer des motions de dénigrement à l’encontre de la résistance, le retour des vieux démons.

Malgré les dénonciations de Marguerite GNAKADE et la loyauté dont ont fait preuve ses membres qui lui sont restés fidèles en résistant aux pressions du Secrétaire Exécutif du parti Unir, les initiateurs de cette « imposture » persistent dans leur lancée. Ainsi depuis le 19 Août 2023, les « putschistes civils » ont procédé à la mise en place des bureaux de zones dans certaines préfectures, cherchant à ternir l’image de la présidente fondatrice Marguerite GNAKADE. C’est ce qui justifie sa sortie à travers une déclaration de presse le 25 Août 2023, dans laquelle elle qualifie cette méthode peu orthodoxe « d’escroquerie politique » en mettant en garde les auteurs. « Le Mouvement JSFDT attire une fois encore l’attention de ces imposteurs et les met en garde sur la gravité des actes qu’ils posent au nom du mouvement qu’ils n’ont ni la légitimité, ni la légalité de représenter et qu’ils en répondront le moment venu, devant l’histoire », peut-on lire dans le communiqué de presse.

Madame Marguerite GNAKADE n’a pas manqué de remettre le prétendu nouveau président à sa place ; lui qui se verse dans les louanges et qui tente d’attribuer la paternité des acquis du mouvement au chef de l’Etat Faure GNASSINGBE. « le fait est plus nuisible et malveillant que Monsieur Essohanam Batchassi, qui se prétend abusivement, dans une illusion et une illégalité totale, président du Mouvement, se targue le luxe d’attribuer la paternité des acquis et les réalisations de l’association JSFDT au président de la République » a-t-elle déclaré.

Quelques actions concrètes du mouvement JSFDT

La particularité de ce mouvement depuis sa création est qu’il fonctionne sur des fonds propres et des financement issus des projets soumis aux partenaires en développement. Tous les membres sont tenus de cotiser et selon les statuts du mouvement et tout contrevenant est exclu. C’est ce que Madame Marguerite GNAKADE tient à en informer l’opinion que son mouvement n’a jamais reçu un financement du parti UNIR en mettant le sieur Essohanam Batchassi au défi : « Il est à préciser que le mouvement n’a jamais reçu un financement du parti UNIR, bien au contraire, il a plutôt été toujours combattu par certains leaders de ce parti. Le mouvement met au défi l’auteur de ses propos d’en apporter les preuves ».

Un aperçu sur les actions réalisées dans le domaine du développement communautaire montre que les cibles de l’associations sont diversifiées. On note entre autres :

1) la construction d’une latrine publique à Awatamé ;

2) dons de 5 forages d’eau à Awatamé, Kangni Copé, Tamani, Sotouboua, Baguida rail ;

3) 90 lampadaires solaires installées dans 12 localités ;

4) Réhabilitation de 11 baraques endommagées lors d’un incendie à Gbetiogbé ;

5) délivrance de 1200 actes de naissance établis en faveur des élèves du primaire des préfectures du golfe, d’Agoè et de la kozah ;

6) formation théorique et pratique pour l’obtention du permis de catégorie A ;

7) dons de 112 tableaux noircis dans 7 écoles primaires de la préfecture de Sotouboua.

Le mouvement intervient également dans le domaine de la santé, les actions en matière de salubrité et environnement et dans le domaine de la citoyenneté et paix et aussi dans le domaine du social avec les dons de vivres dans 10 localités du grand Lomé en période de Covid pour soutenir les populations défavorisées sous la supervision des autorités coutumières. La liste est longue. Et c’est pour donner de l’ampleur à ces actions qu’il était nécessaire de dépolitiser le mouvement afin de ratisser large auprès des bailleurs de fonds internationaux mais c’est sans compter sur le système dont la méthode est d’empriser les esprits au point de chosifier ses propres membres.

Le dilatoire pour empêcher Marguerite GNAKADE de créer son parti politique

Tout porte à croire que plus rien ne va entre le Président Faure GNASSINGBE et son ancienne ministre puisqu’elle a ouvertement exprimé son intention de créer son parti politique. « Je refuse de croire que parce que je suis kabye ou épouse GNASSINGBE donc je ne dois pas créer mon parti politique » s’est -t-elle confiée à nos confrères de la Dépêche. Selon nos informations les autorités notamment le Ministre de l’Administration Territoriale, Payadowa BOUKPESSI, le Préfet de la Kozah, Col Didier Babadibawou BAKALI et la Maire de la commune de Kozah 2 Mme Kossiwa KABYA, mettent tout en œuvre pour bloquer son projet politique. Il faut signaler qu’après deux lettres envoyées au Préfet de la Kozah pour demander la délivrance de son attestation d’origine, elle n’a reçu aucune réponse. Elle s’est ensuite adressée au Maire de commune Kozah 2 aussi par deux lettres. Les réponses à ses demandes pour l’obtention d’un document administratif ont été un refus catégorique. Alors que l’alinéa 2 de l’article 13 de la charte des partis politiques indique que « l’attestation d’origine ou de résidence est délivrée par le préfet ou le maire compétent », la Maire de la commune de Kozah 2 dit qu’elle n’est pas habilitée à lui délivrer ce document : « Il ne m’est pas possible de délivrer une attestation ou certificat d’origine et que seule la préfecture d’origine est habilitée à délivrer les certificats et attestation d’origine », peut-on lire dans la lettre-réponse du maire à Mme GNAKADE. Avec le temps on peut dire sans se tromper qu’un certain Charles Kondi AGBA alors Ministre de la santé a été véridique « Depuis quand un kabyè fait grève ». Bloquée dans sa commune et dans sa préfecture d’origine, Marguerite GNAKADE a saisi le Ministre de l’administration territoriale M. Payadowa BOUKPESSI. Ce dernier aussi n’a pas daigné répondre à sa lettre jusqu’à ce jour. Comment des hommes censés servir leurs concitoyens peuvent se comporter ainsi ? De quoi ont- ils peur concrètement si dame Maguy veut créer son parti politique ? Que faut-il espérer dans un Etat où des individus sont au-dessus des lois ? La loi de la jungle serait-elle le système qui nous régente au Togo ? Connaissant les habitudes du système, l’ancienne ministre des armées risque gros dans son aventure.

Que se cache-t-il derrière la témérité de Marguerite GNAKADE à affronter le train de 800 tonnes ?

Madame Marguerite Essossimna GNAKADE avant d’aller au gouvernement en octobre 2020 et sortir deux ans plus tard, a commencé sa carrière en 1985 à la Banque Internationale de l’Afrique au Togo (BIA-TOGO) après ses études universitaires en France. Elle y occupe successivement plusieurs postes de responsabilités (contrôleur général adjoint, auditeur principal, directeur de /l’organisation et directeur financier, avant de devenir en 2011, Conseiller à la chambre chargée du contrôle des comptes de l’État à la Cour des comptes. De 2015 à 2017, elle est administrateur provisoire de la Banque Togolaise pour le Commerce et l’Industrie (BTCI), alors en processus de privatisation. Le 1er octobre 2020, elle devient la première femme à diriger le ministère des armées au Togo. Selon les sources, avant d’accepter le poste de ministre, elle avait le choix d’aller présider la Cour des Compte du Togo.

Dans les milieux, beaucoup sont dubitatifs en se demandant comment une dame qui semble avoir tout pour subvenir à ses besoins et dont la progéniture ne manquerait de rien puisque tous sont déjà actifs. En effet, son court séjour au gouvernement aurait été certainement un élément catalyseur pour cette bosseuse qui se retrouve dans un gouvernement pléthorique, majoritairement des nuls dont des marchands impétrés dans la récidive des crimes économiques et le plus spectaculaire est contenu dans la gestion des fonds Covid-19. Selon des sources bien introduites, Essossimna GNAKADE ne manquait pas de remonter les bretelles en plein conseil des ministres à certains collègues surtout femmes qui pensent se trouver dans une garderie. Elle ne pardonnerait pas non plus le silence du Chef de l’Etat vis-à-vis des ministres et autres cadres administratifs lorsque des projets sont financés et que rien n’y fit alors que les fonds sont consommés. Les mêmes projets sont parfois refinancés avec des résultats catastrophiques.

La preuve est qu’elle a été la seule femme du gouvernement TOMEGAH-DOGBE à ne pas faire de l’exhibitionnisme sur les réseaux sociaux ni sur les médias traditionnels. Vous ne verrez nulle part les flyers du technocrate disant qu’elle est leader, ni reçu de trophées qui se distribuent comme des petits pains ici et là. Car maîtrisant les enjeux du pays.

Madame Essossimna GNAKADE partagerait également l’idée d’armistice économique à accorder aux détourneurs de fonds publics pour permettre de rapatrier les capitaux qui dorment dans les puisards et à l’étranger au profit du trésor togolais. Et pour cette dernière, le Togo a suffisamment de moyens pour mettre le peuple togolais hors de la misère et qu’elle ne comprend pas l’esprit maléfique qui empêche les gouvernants de faire du bien pour ce peuple. Pour preuve, son passage au ministère des armés a permis de faire une mise à jour du fichier des forces de défenses et de valoriser la condition des Hommes. C’est-elle qui a managé l’opérationnalisation du Groupement des Forces Spéciales (GFS) et aussi plusieurs actions humanitaires, des actions médicales gratuites avec l’accompagnement du PNUD au profit des populations vulnérables dans trois régions du Togo.

Un autre aspect qu’il ne faut pas perdre de vue est que Marguerite Essossimna GNAKADE connait aussi mieux que quiconque ces « joueurs » dont les premiers attaquants sont Aklesso ATCHOLE et Kanka-Malik NATCHABA sans oublier Payadowa BOUKPESSI et leur mentor (homme invisible) Faure GNASSINGBE. Selon les profils ; le premier est rentré dans la vie actif à la faveur du Programme emploi formation du PM de la transition démocratique Joseph Kokou KOFFIGOH en 1992 et sans avoir véritablement tenu la craie a été propulsé Préfet de Blitta pour un long règne puis débarqué un jour comme un chien galeux avant de ressusciter en avril 2016 au poste de directeur de Cabinet du ministère de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités Locales et depuis 2017 Secrétaire Exécutif de l’UNIR, le second fils du tripatouilleur de la constitution togolaise le 31 décembre 2002 semble-t-il ancien énarque et diplômé en Finances Publiques avec plusieurs années de travail en France, il fut nommé directeur général de société aéroportuaire de Lomé Tokoin mais sera vite déchu pour avoir confondu vitesse et précipitation mais Faure GNASSINGBE dans sa magnanimité lui redonne une nouvelle chance en le nommant ministre délégué. Quant-au patriarche Payadowa BOUKPESSI, il est jusqu’à ce jour le plus certifié dans les nominations et déchéances dans l’histoire des ministres du Père au Fils et sans raison officielle. Tous ou du moins certains avaient eu à bénéficier des bonnes grâces de « Son Excellence ou Maman » Marguerite.

Au-delà, certaines sources et non les moindres indiquent que les tenanciers du parti UNIR aurait la peur au ventre d’affronter la mouvance Gnakade lors des prochaines consultations électorales. On apprend qu’aux précédentes consultations, les caciques du vieux parti ont toujours refusé l’inscription des proches de cette dernière sur les listes de candidats. Ce qui est évident à l’heure actuelle et connu de tous est que le parti de Faure GNASSINGBE tend de plus en plus vers une carapace vide. On note que presque toutes les cellules du Nord au Sud sont confrontées à des difficultés d’influence interne et d’usurpation de titre. Aussi, apprend-t-on que face à la honte, la jeune génération ne veut plus tellement s’identifier au bleu-blanc et donc plus porter vers les formes associatives, les petits partis alliés ou carrément des indépendants. Ainsi va la république !

Le système RPT-UNIR selon Dahuku Péré est-t-il toujours cette machine capable de broyer toute dissidence à l’heure des nouveaux médias et en ces derniers temps d’épidémie de coup d’Etat et des révolutions des palais. En d’autres termes son exclusion illégale du mouvement et le refus de lui délivrer son attestation d’origine peuvent être des mises en garde qu’elle doit prendre au sérieux mais Mme Essossimna ne baisse pas les bras. Fille de militaire et épouse du Colonel Ernest Gnassingbé, Marguerite Essossimna GNAKADE ne peut aucunement compter sur les liens familiaux pour échapper au sort de Kpatcha GNASSINGBE en prison depuis avril 2009. Que dire de Maître François BOKO, Pascal BODJONA et les défunts Bertin Sow AGBA, Alexis LOUKY tous d’ailleurs originaires de la Kozah. Et si c’était l’ultime occasion pour Faure GNASSINGBE et son RPT-UNIR de faire une mue en favorisant au sein du parti des courants d’idées pour sortir de cette déconfiture politique ! L’apprenti chrétien Maurice Dahuku Péré menait paisiblement sa modeste vie quand il a eu l’inspiration « rénovateur du RPT ». Ses propres frères ne lui ont pas fait cadeau et il a rejoint le Père Céleste avec son rêve pour un Togo nouveau. Ce serait dommage si l’histoire (malheureux) se répétait. Trop de prisonniers et exilés politiques au Togo !

La Rédaction

Source : Tampa Express

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