Répression Dénoncée par Partis et Société Civile

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Répression Dénoncée par Partis et Société Civile
Répression Dénoncée par Partis et Société Civile

Africa-Press – Togo. Face à la montée des tensions politiques et sociales au Togo, plusieurs partis politiques, regroupements et organisations de la société civile signent une déclaration commune condamnant la gouvernance autoritaire du régime en place. Ils saluent la mobilisation courageuse de la jeunesse togolaise, réprimée depuis le 6 juin 2025, et exigent la libération des personnes arrêtées. Les signataires appellent à une transition démocratique et alertent la communauté internationale sur les risques d’une escalade violente.

DÉCLARATION DES PARTIS POLITIQUES, REGROUPEMENT DE PARTIS POLITIQUES ET ORGANISATIONS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE SUR LA CRISE EN COURS AU TOGO

Les signataires de la présente déclaration ont observé dès les premières heures de ce 6 juin 2025, la jeunesse togolaise décidée à marquer dans la rue leurs désapprobations de la gouvernance du pays et l’imposition de la 5ème République aux togolais. Cette manifestation spontanée fait suite à un appel de l’artiste Narcisse Essowoè Tchalla, alias « Aamron », amplifié sur les réseaux sociaux par des activistes, des journalistes et des figures du panafricanisme. Ce 6 juin 2025 restera mémorable et le signe annonciateur d’une indignation longtemps contenue.

Les signataires saluent cette prise de conscience collective engendrée par l’arrestation del’artiste Aamron, et aussi une pauvreté chronique, une injustice flagrante, une gouvernance autoritaire et un mépris assumé d’un pouvoir sourd aux aspirations populaires. Cette colère est la résultante des actes posés par un régime qui oppresse, divise, exploite et qui en instaurant une 5e République à travers un coup de force institutionnel, a foulé aux pieds les principes républicains et la souveraineté du peuple togolais.

Le Togo traverse une crise grave, profonde, prévisible. Des acteurs de la classe politique etde la société civile ont prévenu Faure Gnassingbé. Le dernier avertissement est celui des évêques du Togo qui dans leur message du 26 mai 2025 l’ont averti solennellement du risque que court notre pays si son équipe et lui s’entêtent à ignorer la voix du peuple. Nous y sommes.

Les autorités de fait à la tête de ce pays doivent comprendre que ce mouvement dépasse lecadre d’un simple excès de colère. C’est un basculement que ni les manipulations, ni larépression ne sauraient arrêter. Pour les signataires c’est le lieu de condamner lesnombreuses arrestations opérées depuis le 6 juin 2025 et d’exiger la libération de toutes lespersonnes arrêtées et détenues pour avoir exprimé leur ras-le-bol d’une gouvernancepolitique et économique chaotiques et calamiteuse. Les signataires souhaitent un prompt rétablissement aux blessés.

Les signataires déplorent le fait que le gouvernement n’écoute pas les partis politiques qui tiraient depuis longtemps sur la sonnette d’alarme afin d’éviter le pire à notre pays.

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