Africa-Press – Togo. Alors que des voix continuent de s’élever pour dénoncer des irrégularités lors des élections municipales du 17 juillet 2025, la Cour suprême, par la voix de la présidente sortante de sa Chambre administrative, Mme Akpéné Djidonou, rappelle la nécessité d’un strict respect des procédures dans le traitement des contentieux électoraux.
« Toute requête imprécise ou incomplète est automatiquement rejetée, en raison des délais très courts », a souligné Mme Djidonou. Elle a insisté sur l’importance de la rigueur juridique, précisant que les recours doivent être introduits dans un délai de cinq jours à compter de la proclamation des résultats provisoires, accompagnés de preuves solides et dans le strict respect des règles établies.
La haute juridiction se dit prête à examiner avec diligence tous les dossiers recevables, dans le but de garantir la transparence et la régularité du processus électoral.
Pour rappel, selon les résultats provisoires annoncés par la Commission électorale nationale indépendante (Céni), le parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR), a largement remporté le scrutin en décrochant 1 150 sièges sur les 1 527 à pourvoir, soit environ 75 % des postes de conseillers municipaux.
La Cour suprême, garante de la légalité des scrutins, entend donc jouer pleinement son rôle d’arbitre pour trancher d’éventuelles contestations, mais dans les limites strictes imposées par la loi.
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