Togo/Interdiction du meeting de la DMK : Onze (11) OSC pas d’accord

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Togo/Interdiction du meeting de la DMK : Onze (11) OSC pas d’accord
Togo/Interdiction du meeting de la DMK : Onze (11) OSC pas d’accord

Africa-Press – Togo. Onze organisations de la Société civile (OSC) dont la Ligue togolaise des droits de l’homme (LTDH), dans un communiqué rendu public, ce vendredi 24 juin, sont contre la décision du ministre de la sécurité d’interdire le meeting de la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK) prévu pour ce samedi 25 juin 2022 à Lomé.

Selon les 11 OSC, notamment la LTDH, l’ALCADES ASVITTO, GAGL, GCD, GLOB, FDP, LCTL, MCM, MJS ainsi que le SEET, cette décision illustre « une pratique surannée de deux poids deux mesures du gouvernement togolais qui entrave l’exercice des activités politiques de l’opposition ».

« Nos organisations condamnent fermement cette entrave à l’exercice des activités politiques qui constitue une grave atteinte aux droits de ce regroupement politique… Point n’est besoin de rappeler qu’aux termes des dispositions de la Loi du 16 mai 2011, l’interdiction d’une telle manifestation ne ressortit pas de la compétence du ministre de la sécurité et de la protection civile, encore moins qu’elle se fasse par le biais d’un simple communiqué qui n’a aucune valeur juridique (sic) », souligne Me Celestin Agbogan, président de la LTDH dans le communiqué.

A en croire le président, s’il existe réellement des renseignements qui compromettraient l’ordre public et la sécurité nationale, comme l’indique le gouvernement, cela devrait faire l’objet de discussions préalables entre les organisateurs de la manifestation projetée et l’autorité administrative territorialement compétente qui a juridiction sur le lieu indiqué pour ladite manifestation. Ceci, conformément à l’esprit de la loi du 16 mai 2011 qui encadre et régule l’exercice des réunions et manifestations pacifiques publiques.

Ces organisations invitent, donc les autorités au respect des droits des partis politiques. « Nos organisations invitent le Président de la République, garant de la Constitution, des droits et libertés fondamentales, et son gouvernement à respecter les droits des partis politiques conformément au Pacte international relatif aux droits civils et politiques et ses protocoles additionnels ratifiés par le Togo, à la Constitution togolaise du 14 octobre 1992 et à la loi portant charte des partis politiques », indique la note signée de Me Célestin Kokouvi AGBOGAN.

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