Togo : « je voudrais appeler Robert Dussey à demander à son patron de soulager aussi nos prisonniers politiques », Prof Nyamsi

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Togo : « je voudrais appeler Robert Dussey à demander à son patron de soulager aussi nos prisonniers politiques », Prof Nyamsi
Togo : « je voudrais appeler Robert Dussey à demander à son patron de soulager aussi nos prisonniers politiques », Prof Nyamsi

Africa-Press – Togo. On le voit très actif dans le règlement de l’actuelle brouille diplomatique entre le Mali et la Côte d’Ivoire. Le chef de la diplomatie togolaise, Prof. Robert Dussey, puisqu’il s’agit de lui, est en train de jouer toutes les cartes possibles pour obtenir la libération des 49 mercenaires (sic) ivoiriens interpellés le 10 juillet dernier à l’aéroport de Bamako par les « éléments » du Colonel Assimi Goïta, Président de la Transition du Mali.

Ces 49 « soldats » ivoiriens arrêtés sur le sol malien sont accusés par la junte au pouvoir d’être des « mercenaires » cherchant à déstabiliser son pays. Même si les discussions entre les deux pays ne semblent pas aboutir, le diplomate togolais qui joue la médiation pour un dénouement heureux de la crise, n’a aucune envie de lâcher du lest. Prof. Robert Dussey ne compte pas échouer dans sa mission de médiation. Il s’investit davantage pour faciliter les liens entre ces deux « pays amis ». Et c’est justement son investissement dans cette affaire des 49 soldats ivoiriens arrêtés au Mali qui intéresse plus d’un.

L’écrivain Franklin Nyamsi (qui n’est plus à présenter) est même séduit par ce rôle de facilitateur que joue « son ami » Prof. Robert Dussey dans la crise ivoiro-malienne. Dans un de ses récents directs sur sa page Facebook, Prof. Franklin Nyamsi n’a pas manqué de féliciter son « camarade de fac ». Le conseiller spécial de Guillaume Soro applaudit le ministre togolais des Affaires étrangères, mais il lui demande de jouer ce même rôle de facilitateur en plaidant surtout pour la libération des prisonniers politiques dans son propre pays le Togo.

« Je voudrais appeler mon camarade, notre frère, le ministre togolais des Affaires étrangères Robert Dussey à demander à son patron de soulager aussi nos frères et sœurs prisonniers politiques en souffrance au Togo. On peut critiquer la dictature de M. Faure Gnassingbé avec raisons, mais on ne peut pas nier qu’ici au Mali, il a joué un rôle pour désétrangler le Mali en résistant à la pression nocive d’Alassane Ouattara et du néocolonialisme occidental qui voulait définitivement étrangler le Mali. Mais on doit profiter également de cette occasion pour dire à notre frère Robert Dussey et à son patron : C’est bien de contribuer à la paix entre les peuples frères ivoiriens et maliens, c’est bien de contribuer à trouver une solution, pour que les pauvres militaires ivoiriens utilisés par Alassane Ouattara à des fins privées comme mercenaires, recouvrent la liberté, mais les mercenaires ivoiriens qui sont incarcérés au Mali sont davantage en faute que les citoyens togolais qui sont aujourd’hui et depuis plusieurs années pour certains, incarcérés pour avoir simplement exercé leur liberté constitutionnelle », a indiqué le Prof. Franklin Nyamsi.

Et d’ajouter : « Je voudrais prier mon frère, mon camarade de fac, de demander à son patron de libérer les prisonniers politiques au Togo, au moment où il est en train d’aider à faire libérer les mercenaires d’Alassane Ouattara au Mali. C’est le meilleur moment pour lui demander d’être lui-même un exemple en libérant nos frères. Je pense notamment à Jean-Paul Omolou. Au nom de la fraternité qui me lie à Robert Dussey, je lui demande de demander à Faure de libérer les enfants des gens. Eux, ils n’ont même pas transporté des armes. Robert si tu peux t’investir pour les mercenaires d’Alassane, tu peux aussi t’investir pour dire à ton patron, libérons les prisonniers politiques togolais ».

Rappelons qu’au Togo, nombreux sont ces militants de l’opposition qui croupissent dans les prisons civiles du pays. L’état de santé de la plupart de ces détenus politiques est inquiétant. Plusieurs organisations de la société civile plaident pour leur libération, mais le régime fait la sourde oreille.

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