Africa-Press – Togo. nitialement prévues pour le 10 juillet 2025, les élections municipales au Togo se tiendront finalement une semaine plus tard, soit le jeudi 17 juillet 2025, selon un décret présidentiel daté du 28 mai. Ce report intervient après une proposition formulée par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), dans le cadre d’un nouveau calendrier électoral visant à garantir une meilleure organisation du scrutin.
Parallèlement à ce report, un autre décret repousse à 2031 l’application du nouveau découpage du nombre de conseillers municipaux et d’adjoints au maire. Jusqu’à cette date, le nombre de sièges restera inchangé par rapport aux élections locales de 2019.
Comme lors des scrutins précédents, un vote anticipé est prévu pour les membres des forces de défense, de sécurité et de la réserve, afin de leur permettre de se mobiliser pour la sécurisation du scrutin. Ce vote se tiendra le lundi 14 juillet 2025, soit trois jours avant le vote général.
Les bureaux de vote seront ouverts le 17 juillet de 7h00 à 16h00 sur l’ensemble du territoire national.
Quinze jours de campagne
La campagne électorale débutera le mardi 1er juillet à 00h00 et s’achèvera le mardi 15 juillet à 23h59, offrant aux partis politiques et candidats quinze jours pour aller à la rencontre des électeurs dans les 117 communes du pays.
La Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) sera chargée de veiller à l’équité d’accès aux médias publics et au respect des règles de communication, dans un souci de transparence et de pluralisme.
Un scrutin sous haute observation
Il s’agira des deuxièmes élections municipales depuis le retour à la décentralisation en 2019, et des premières organisées dans le cadre de la nouvelle République parlementaire, proclamée en avril 2024. Le scrutin revêt donc un enjeu particulier, tant sur le plan symbolique qu’opérationnel.
Dans ce nouveau contexte institutionnel, les communes sont appelées à jouer un rôle renforcé dans la gestion des affaires publiques locales. Cette élection sera également un test de terrain pour les partis politiques, notamment pour une opposition encore marquée par les récents changements constitutionnels et électoraux.
Au-delà du simple renouvellement des conseils municipaux, ce scrutin s’annonce comme un indicateur clé de l’évolution du paysage politique togolais, dans un climat où les réformes suscitent autant d’espoirs que de réserves.
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