Africa-Press – Togo. De l’ADN microbien daté de 1,1 million d’années a été découvert dans des restes de mammouths des steppes lors d’une vaste collaboration scientifique internationale dont fait partie Benjamin Guinet, postdoctorant au Center for Paleogenetics, en Suède.
Les résultats de l’étude paléontologique, détaillés dans la revue Cell, indiquent la présence de plusieurs lignées de bactéries hôtes, certaines étant notamment responsables d’infections chez les éléphants.
Cette avancée permet en outre de mieux comprendre le rôle des microbes préhistoriques et leurs interactions avec les espèces disparues.
En Pollution: Quand les eaux souillées d’un fleuve empoissent l’air que nous respirons.
Un transfert de pollution de grande ampleur de l’eau vers l’air se produit dans le bassin versant du fleuve Tijuana entre les États-Unis et le Mexique, selon une étude américaine publiée par des chercheurs de l’université de San Diego.
Des facteurs comme la localisation géographique, les eaux usées non traitées ou les rejets industriels expliquent ce phénomène et génèrent la suspension d’aérosols atmosphériques.
Les chercheurs américains préconisent alors une surveillance routinière du cours d’eau et une collecte régulière des données près des zones impactées par l’aérosolisation.
En Archéologie: Première preuve paléogénétique que la peste a frappé le Proche-Orient à la fin de l’Antiquité.
L’exhumation de fosses communes à Gerasa (Jordanie) par des chercheurs de l’université de Floride du Sud (États-Unis) a récemment mis en évidence l’origine de la peste de Justinien (entre 541 et 750 après J.-C) au sein de cette région en identifiant l’ADN de la bactérie responsable de cette pandémie, Yersinia pestis.
Cette dernière a été observée dans des dents de défunts grâce à une méthode d’analyse des protéines et de séquence génétique.
Une telle découverte archéologique constitue la première preuve paléogénétique de la peste au Proche-Orient et s’ajoute aux récits européens d’un épisode rapide et violent.
En Cerveau et psy: Troubles du spectre autistique: les médecines alternatives sont-elles efficaces?
Une récente étude franco-britannique conclut à l’inefficacité des médecines alternatives face aux troubles du spectre autistique (TSA).
Cette affirmation résulte d’une vaste étude « parapluie », basée sur 250 méta-analyses et des essais cliniques menés sur 10000 participants.
L’objectif de ce travail est ainsi de fournir un ensemble de données pertinentes aux personnes en charge des individus atteints de TSA afin qu’elles puissent adapter leur approche médicale.
En Cerveau et psy: Mathématiques et dyscalculie: découverte d’activités neuronales similaires entre parent et enfant.
Les capacités arithmétiques induisent l’activation des mêmes zones du cerveau chez les enfants et chez les parents avec des compétences basses, comme le démontre une étude française, publiée dans la revue PNAS.
Des observations via machine IRM sur 37 paires mère-enfant révèlent un « code neuronal », formant un QR code cérébral qui indique la similarité entre mères et enfants quant à la résolution de calculs élémentaires.
Le QR code des familles sans dyscalculie pourrait agir comme un outil de comparaison avec celui des parents atteints de dyscalculie et servir à prévenir ce trouble de manière anticipée.
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