Africa-Press – Togo. En 1975, c’est pour endiguer le bétonnage et la privatisation des côtes que le Conservatoire du littoral était créé, avec pour objectif de protéger d’ici à 2050 un tiers des côtes et rivages lacustres français. Comment? Par l’acquisition foncière et la restauration écologique d’espaces abîmés.
L’intégration dans le domaine public des zones menacées par l’artificialisation permet d’en réglementer l’accès sans en exclure certaines activités, tels la saliculture ou le pastoralisme. En un demi-siècle, le Conservatoire a ainsi acquis 18 % des littoraux français, soit plus de 218.000 hectares répartis sur 840 sites en France métropolitaine et outre-mer.
Le changement climatique, le nouvel ennemi
Mais si la menace de l’urbanisation n’est pas totalement écartée, le Conservatoire doit lutter contre un nouvel ennemi: le changement climatique.
C’est l’objet notamment du projet Adapto. Face à l’érosion et à la submersion marine, celui-ci vise à explorer des solutions destinées à redonner de la mobilité au trait de côte, au lieu de construire digues et enrochements.
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