Fonciers : De hauts officiers des FAT s’accaparent de terrains à Agbelouvé, appel au premier magistrat

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Fonciers : De hauts officiers des FAT s’accaparent de terrains à Agbelouvé, appel au premier magistrat
Fonciers : De hauts officiers des FAT s’accaparent de terrains à Agbelouvé, appel au premier magistrat

Africa-Press – Togo. À Agbelouvé, dans la commune de Zio 2, au sud du Togo, un problème foncier persiste malgré des jugements et une décision qui ont tranché l’affaire. Cependant, l’intrusion de certains hauts gradés des Forces Armées Togolaises (FAT) dans ce dossier nous préoccupe. En tant qu’acquéreurs légitimes de la diaspora, nous tenons à porter ces faits à la connaissance du peuple, ainsi qu’à l’attention du premier magistrat du Togo, afin que justice nous soit rendue.

Des officiers et sous-officiers de la hiérarchie militaire servent souvent de soutien à certaines collectivités causant des troubles dans les conflits fonciers au Togo.

Problème foncier à Agbelouvé

Il s’agit d’un domaine de 1 163 hectares à Agbelouvé appartenant à la collectivité AKOTO. Cette collectivité a remporté tous les procès liés à des litiges fonciers, de la première instance jusqu’à la Cour suprême, contre d’autres collectivités, dont l’une est la collectivité AYISSAN dirigée par ABALO Kodjovi. Jusqu’à présent, les collectivités AGBOMLAN ont perdu toutes les confrontations judiciaires, de la première instance jusqu’à la Cour suprême.

Malgré toutes ces décisions des instances judiciaires du pays, les collectivités défaites, notamment une récente dérivée nommée AYISSAN et autres, continuent de causer des troubles et du désordre sur le domaine, avec le soutien de certains gradés de l’Armée. Le problème réside dans le fait que lorsqu’on appréhende les fauteurs de troubles allant à l’encontre des décisions des tribunaux, y compris le sieur ABALO Kodjovi et ses frères, des officiers supérieurs interviennent en ordonnant purement et simplement leur libération. Cela les incite à ne pas respecter les décisions judiciaires rendues et existantes.

M. ABALO Kodjovi et ses frères des villages environnants se vantent toujours du soutien de ces officiers supérieurs, qu’ils n’hésitent parfois à nommer devant leurs adversaires. Ils ont même promis des hectares de terrain en compensation de leur soutien.

Indignation face à l’intrusion des militaires

Dans quel pays sommes-nous où les décisions de justice sont bafouées et ignorées avec le soutien des gradés de l’Armée ? Nous nous abstenons de citer les noms ici dans cet article, mais nous pourrions être contraints de nommer les officiers de la série BE-FAT/DE-AYISSAN-AKOTO/AGBE/TG jusqu’à la dernière série, prochainement.

À plusieurs reprises, les agitateurs, ABALO Kodjovi et ses frères, ont été arrêtés, mais l’intervention intempestive de l’officier de la série BE-FAT/DE-AYISSAN-AKOTO/AGBE/TG ordonnant leur libération fait qu’ils continuent leur manœuvre en niant les décisions de notre justice. Ces types d’interférences intempestives constituent des trafics d’influence qui entravent une résolution honnête, juste et crédible des conflits fonciers au Togo.

Implication d’autorités civiles

D’autres autorités civiles, que nous taisons pour l’instant, soutenaient un certain feu TANI Yovo et son fils TANI Kossi pour créer des troubles et réaliser des ventes doubles dans le domaine de la collectivité ATIDJE & TOKO, représentée par feu AKAKPO Komlan, BAKPO Komlan et d’autres à GAME SEVA dans la commune de Zio 3.

En fait, le feu père TANI Yovo avait souvent affirmé sans crainte devant ses adversaires qu’il bénéficiait du soutien de certaines autorités civiles et militaires, qu’il nommait fréquemment, menaçant de faire emprisonner quiconque s’opposerait à ses ventes illégales. Après son décès en mai 2022, son fils TANI Kossi a repris les doubles ventes et les pratiques douteuses de son père.

C’est une histoire quelque peu absurde pour les véritables propriétaires terriens. Pour rappel, les Temenekou sont les parents de TANI Yovo, originaires du Bénin voisin, qui, grâce à l’hospitalité des collectivités Toko et Atidje, avaient été accueillis et logés à Game Seva. Ces collectivités leur avaient accordé une parcelle de terrain pour cultiver des produits vivriers. Aujourd’hui, leurs descendants, feu TANI Yovo et son fils Kossi, avec le soutien de ces autorités civiles et militaires, tentent de modifier l’histoire en se proclamant propriétaires de plus d’un millier d’hectares, allant de Game Seva à NOTSE, en passant par Yoto kope.

Jusqu’à sa mort en mai 2022, feu TANI Yovo avait toujours utilisé des subterfuges, avec l’aval de ses soutiens, créant des situations d’arrestation et d’emprisonnement de certains descendants des propriétaires authentiques du domaine pour obtenir sa part.

Aujourd’hui, c’est son fils TANI Kossi qui a poursuivi le travail de son père avec les mêmes méthodes et pratiques sur les mêmes personnes, toujours dans l’optique d’obtenir une part, contre laquelle une “tierce opposition” avait été déposée. La Cour d’appel de Lomé a récemment, en avril 2023, statué en faveur des héritiers légitimes et authentiques, qui sont les descendants de la collectivité ATIDJE et TOKO. Les agissements de ces individus, soutenus par certains officiers de l’Armée togolaise, entravent sérieusement la résolution judiciaire permanente des conflits fonciers au Togo.

Appel au premier magistrat du Togo

Face à ces injustices subies à Agbelouvé, qui entravent les projets de développement que nous élaborons dans la diaspora américaine, nous demandons que nos biens immobiliers, acquis de manière honnête et dont la justice est au courant, nous soient restitués légitimement, et que nos frères militaires officiers, que nous estimons, entendent raison.

Nous demandons à nos frères militaires officiers, qui se sont immiscés dans les conflits fonciers à Agbelouvé, de reconnaître leurs erreurs et de se consacrer à leur rôle de défense de l’intégrité territoriale du Togo, ainsi que de la sécurité et de la protection des citoyens togolais.

Voilà notre désarroi. À vous, notre premier magistrat du Togo, nous vous prions de nous rendre justice.

Djaga Naka, un Togolais de la diaspora »

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