Africa-Press – Togo. À l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes, Nathaniel Olympio, porte-parole du Front Touche pas à ma Constitution (FTMC), a adressé un message dénonçant les violences subies, selon lui, par plusieurs femmes togolaises détenues dans les prisons du pays.
L’opposant affirme que de nombreuses Togolaises arrêtées dans le cadre de manifestations ou pour avoir exprimé des opinions critiques envers le pouvoir seraient victimes de « tortures, traitements inhumains et dégradants », allant jusqu’à évoquer des cas de viols en détention.
Il cite notamment les noms de Grâce Koumayi, Amavi Katanga, Leila Nambea, Dora Dougbedji et Marguerite Gnakadé, détenues depuis plusieurs années pour certaines.
Se disant « indigné », Nathaniel Olympio appelle les autorités à « faire la lumière » sur ces situations et à garantir le respect des droits humains. « Le Togo doit redevenir un État de droit », conclut-il.
Il faut rappeler que selon un témoignage rendu public fin novembre, Grâce Koumayi affirme avoir subi des violences physiques, des actes de torture et des violences sexuelles en détention, et demande « une enquête indépendante ».
Avec icilome





